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Une double victoire

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A l’instar de Die Welt, la presse occidentale constate que l’échange de 26 prisonniers qui vient de se dérouler entre la Russie et les Etats-Unis, le plus important depuis la guerre froide, est une « double victoire de Poutine ». Car, d’une part, c’est clairement lui qui a fixé les conditions, et d’autre part la Russie récupère des agents importants, tandis qu’elle renvoie deux clampins et une belle brochette d’opposants frénétiques, dont le fameux Vladimir Kara-Mourza, considéré par nos gazettes comme le successeur de Navalny. « Les Russes ont fait une affaire phénoménale », dit Trump. (On constate aussi l'humiliation de l'Allemagne, ou plutôt la confirmation de sa véritable situation, puisque dans le lot négocié par Washington il y a quatre Allemands, et un Russo-allemand.)

Une double victoire que Poutine devait célébrer comme il se doit, recevant en personne les revenants sur un tapis rouge avec le régiment présidentiel faisant une haie d’honneur…

« Tout d'abord, je voudrais vous féliciter tous pour votre retour dans votre patrie. Je voudrais maintenant m'adresser à ceux d'entre vous qui ont un lien direct avec le service de l’armée. Je tiens à vous remercier pour votre loyauté à l'égard de votre serment, de votre devoir et de la patrie, qui ne vous a jamais oubliés un seul instant - et vous voilà chez vous. Vous recevrez tous des décorations d'État. Nous nous reverrons et nous parlerons de votre avenir. Pour l'heure, je tiens simplement à vous féliciter pour votre retour dans votre pays. Je vous remercie de tout cœur. Félicitations ! »

Commentaires

  • Un Président qui considère les moindres de son Peuple comme les plus grands de ce monde !
    Oui, vraiment, de ce côté-ci du Dniepr, on ne vit pas dans le même monde.

  • C'est l'anti Macron...

  • @Hugo
    Les dix prisonniers russes libérés ne sont sans doute pas "les moindres de son peuple". Il y a deux hommes d'affaires et un journaliste qui travaillaient pour le FSB, l'assassin d'un séparatiste tchétchène qui a opéré à Berlin en plein jour, un pirate informatique et trois espions agissant sous diverses couvertures. Il faut ajouter les deux enfants du couple Dutsev, deux agents du FSB arrêtés en Slovénie en 2022.
    En somme, les Russes récupèrent huit de leurs agents contre seize personnes dont il est vrai pas mal d'indésirables, mais aussi quelques espions.
    Pour un échange de ce type, affirmer que c'est "Poutine qui a fixé les conditions" relève de la propagande. Chacune des deux parties a ses exigences et on essaye de les accorder. Après l'entrevue accordée à Tucker Carlson, Poutine libère Evan Gershkovich ce qui est plutôt habile pour son image.
    Quant à Donald Trump, on peut légitimement se demander ce que valent les critiques du candidat républicain contre les actions de l'administration démocrate. Il doit surtout regretter de ne pas avoir été l'homme qui a obtenu la libération d'Evan Gershkovich. C'est un point pour les Démocrates et pour leur candidate, qui a peut-être plus à y gagner que Poutine à trois mois des élections.

  • Vraiment ? Die Welt répercute la propagande de Poutine ? Voilà une grande révélation !

    Dès le sous-titre:

    "Le Kremlin dicte ainsi ses conditions à l'Occident - et crée pour plusieurs raisons des conditions dangereuses pour l'avenir."

    Mais c'est ce pauvre Daoudal qui se fait avoir une fois de plus par la propagande russe...

  • j'ai la plus grande admiration pour poutine,il représente le bien

  • @Daoudal
    Et puis ? Je ne connais pas Die Welt, je ne sais pas l'allemand, je ne lis pas la presse allemande. Je veux bien croire que dans la propagande lourdingue nos chers voisins sont aussi doués que les Français.
    Mais de plus quand vous écrivez : "la Russie récupère des agents importants, tandis qu’elle renvoie deux clampins et une belle brochette d’opposants frénétiques", je suppose que ce sont vos mots à vous, votre traduction des arguments de Die Welt en faveur de la "double victoire de Poutine".
    Quelles que soient les raisons de la mauvaise humeur de Die Welt et de "la presse occidentale", tous ces merdias aux ordres de la haute finance, de l'Etat profond étatsunien et de l'OTAN, je vous invite à vous faire votre propre avis sur la question en usant de votre bon sens et de votre esprit de déduction. Il serait intéressant, par exemple, d'avoir votre hypothèse sur cette mauvaise humeur. Si la réponse est juste que Poutine aurait remporté une victoire diplomatique, c'est un peu court. Nos merdias haïssant Trump, leur logique devrait être plutôt de souligner l'éclatante victoire de l'administration démocrate : seize personnes contre dix dont deux enfants !
    A moins que toute négociation avec Poutine soit un échec pour nos merdias. A mon avis, en écrivant ça, je chauffe !

  • Le sens de la formule et de l'ellipse celui-là. Je ne sais pas où il est allé à l'école. Celle de la république des invertis certainement.

  • Le Figaro confirme l'avis d'Yves Daoudal !
    C'est une victoire pour Poutine ! C'est vraiment l'hommage du vice à la vertu...

    https://www.lefigaro.fr/international/l-echange-de-prisonniers-avec-l-occident-qui-renforce-poutine-20240802?utm_source=app&utm_medium=copy&utm_campaign=android_Figaro

  • VVP, la grande clase. Bon, on le savait déjà mais malgré tout, quel exemple ! La manière dont il traite le couple avec les enfants est très touchant. Il est le plus grand dirigeant de l'histoire russe tant par les réalisations que par son caractère moral. Les russes le savent bien. La petite merde de l'Élysée ne luis arrive même pas au niveau du dessous de la semelle. Et trop de français l'ignorent.

  • @ Il Difonças meuniaque
    "Ah bravo Figaro ! Bravo, bravissimo !"
    "Che compiacente femmina !
    Che sposa di buon cor !"

  • @Michel
    Votre enthousiasme poutinesque vous perd. Vous écrivez clase au lieu de classe et vous accordez les adjectifs n'importe comment, sans parler des pronoms. Vous êtes schlass, ou vous vous foutez de l'orthographe et de la syntaxe comme de votre premier samovar ?
    Et vous croyez qu'il est raisonnable d'admirer quelqu'un à ce point, à part le Christ, bien entendu ?

  • Vrai. J'ai un mal fou à relire à l'écran et en plus ici je ne relis pas. Pour les textes sérieux, j'imprime et je corrige sur épreuve et ensuite je transpose. Et pour tout dire je préfère mille fois écrire; c'est un plaisir "kin-esthétique".

  • @Paul
    "Le sens de la formule et de l'ellipse celui-là."
    En rigueur, on ne peut pas dire que cette phrase soit écrite en français, ni même que ce soit une phrase. On devine une certaine agressivité, bien qu'elle puisse aussi, ponctuée, prendre un sens admiratif :
    Le sens de la formule et de l'ellipse, celui-là !
    Je vais m'en contenter et vous remercier. Sinon, je suis allé à l'école il y a cinquante ans. Ce n'était pas encore celle de la République des invertis. C'étaient les années 70, j'en parlais dans un post ce soir. C'était assez sympa. Mes parents faisaient la bringue, buvaient comme des trous. On était à Dunkerque. Je me souviens d'un méchoui, j'avais dans les dix ans vers 1975. J'avais repéré une fille de mon âge dont les parents sont venus manger la soupe à l'oignon chez nous le soir. Bingo ! La fille avait deux frères dont l'activité favorite était de cogner sur leur soeur. Alors j'ai pris sa défense et puis on s'est enfermés dans ma chambre avec elle. C'est ma première expérience notable avec une langue étrangère.

  • Nân, té d'Dunkêrk toa ! té d'lobo ? Bin, ch'connais bien mon gô, t'sais. Mon bopère y'était dintiste. T'étais o notre dome des dunes ou o lycée jinbore ?

  • Stav @
    Concrètement vous avez une logorrhée qui relève sans doute de la psychiatrie. Quelques soins sur le mode freudien psychanalystique (cela devrait vous convenir, vu votre profil) seront certes vains, mais vous aurez au moins le sentiment d'aller mieux. En tout état de cause, retirez vos lunettes déformantes...
    Ceci dit, avec vous, plus les choses sont vues avec un regard grossissant, plus on se marre...

  • @Michel
    Mon père était ingénieur dans une filiale d'Usinor jusqu'en 1975, avant de travailler pour l'industrie pétrolière puis dans le nucléaire civil.
    Nous avons habité Grande-Synthe entre 1970 et 1975. Je n'y ai fait que ma scolarité élémentaire dans l'enseignement public. Mon école s'appelait l'Ecole des Filles et non loin de là mes deux soeurs cadettes étaient scolarisées à l'Ecole des Garçons. C'est ainsi en tout cas qu'on appelait ces deux écoles mixtes. Il faudrait que je retourne sur les lieux pour savoir comment s'appelle aujourd'hui mon école. Il y en a pas mal à Grande-Synthe et je ne suis pas sûr de l'avoir retrouvée (peut-être Célestin Freinet). Je pense que cette ville est un peu devenue l'Afrique, même s'il y avait déjà pas mal d'Arabes à l'époque : ma petite soeur de cinq ans avait fait la joie de la famille avec son "fiancé", un nommé Abdel Kader...

  • @Montaignac
    Ce n'était pas de la logorrhée mais un hommage à nos deux Figaro : celui de Mozart et celui de Rossini. Je sais que c'est un peu vulgaire mais je préfère celui de Rossini, surtout dans la version de Marriner avec Thomas Allen et Agnès Baltsa.
    Le quotidien, par contre... Maintenant, toute la presse, c'est Je suis partout (sans vouloir dénigrer cet hebdomadaire que je ne connais pas mais qui a le tort d'avoir choisi un bien mauvais titre...). En fait, la presse, c'est plutôt Je suis nulle part, je ne voyage surtout pas... La voix de son maître. Le Figaro balance Léon Marchand, par exemple, vous voyez... Comme Libé. On a un type qui gagne tout, mmmaaaiiis.... Il y a des fleurs de lys sur son compte X. Oh là là !
    Une joyeuse bande de merdes qui ne font pas une enquête, n'ont pas un reporter pour prendre des risques, mais se battent pour être les premiers à dénoncer un type qui est peut-être de droite. On est bien montés avec ça !

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