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Saint Vincent de Paul

Saint_Vincent_de_Paul.jpg

Hymne des deuxièmes vêpres de l’office de Paris et des bréviaires qui le suivaient (l’hymne des premières vêpres est ici).

Qui novus caelis agitur triumphus ?
Caelitum plausum comitentur hymni ;
Ecce lux cleri, Pater indigentum
Aethere splendet.

Quel triomphe réjouit le ciel ?
Unissons nos cantiques aux voix de esprits célestes :
le père des pauvres, la lumière du clergé,
brille au séjour de la gloire.

Facta, Vincenti, tua te perornant :
Caritas aptat capiti coronam ;
Teque, quam terris humilis parasti,
Gloria vestit.

Vos vertus, ô Vincent, sont votre parure :
la charité couronne votre tête,
et votre humilité sur la terre
est le vêtement de votre gloire.

Quam rudes olim populos docebas,
Veritas nunc se tibi tota pandit ;
Pauperi quidquid pia dextra fudit
Reddit Olympus.

La vérité que vous prêchiez aux peuples ignorants,
se montre maintenant à vous sans voiles ;
les biens que votre main charitable versa dans le sein des pauvres,
le Ciel vous les rend.

Te sacerdotes vel adhuc magistro,
Optimum Christi referunt odorem :
Pullulat per te sacra laetiori
Vinea foetu.

Les prêtres, formés à votre école,
répandent la bonne odeur du Christ :
par vous, l'Eglise, la vigne sainte,
a la joie de produire des fruits plus abondants.

Sed tibi quantum decus elaborant
Virgines castae sociaeque matres !
Pauperum gaudent, duce te fideles
Esse ministrae.

Mais quelle gloire ne recevez-vous pas de ces chastes vierges,
de ces mères réunies en société !
A votre exemple, elles se glorifient d'être
les fidèles servantes des pauvres.

Corde qui puro miseros levabas,
Disce nunc votis hominum rogari,
Te suum clamant inopes, amica
Turba, patronum.

Vous qui, d'un cœur si aimant, soulagiez les malheureux,
ne soyez pas insensible à nos vœux :
les pauvres, vos anciens amis,
vous proclament leur patron.

Summus aeterno sit honos Parenti ;
Par decus Nato miseros levanti ;
Sancte, sit compar tibi laus per omne,
Spiritus, aevum.Amen.

Gloire au Père éternel ;
gloire au Fils, qui soulage les malheureux ;
gloire au Saint Esprit,
pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.

Commentaires

  • Au premier verset de la première strophe, il faut lire : triumphus ; et à la seconde strophe, humilis au lieu d'humilie.

    D'après les Officia propria Archidiœcesis Parisiensis (pars Æstiva) de 1914-16, cette hymne serait due à Benoît XIV, comme les trois autres du propre pour cette fête.

    Curieusement, le Breviarium Parisiense (pars Æstiva) de 1822 donne deux variantes :
    1° strophe : comitemur au lieu de comitentur ;
    6° strophe : prono au lieu de puro.

  • Et moi qui pensais avoir relu. Le trimphus, franchement...

    Merci.

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