Deus, qui ómnia pro te in hoc sǽculo relinquéntibus, céntuplum in futúro et vitam ætérnam promisísti : concéde propítius ; ut, sancti Pontíficis Paulíni vestígiis inhæréntes, valeámus terréna despícere et sola cæléstia desideráre.
Dieu, vous avez promis à ceux qui abandonnent tout en ce siècle pour vous, le centuple dans le siècle à venir et la vie éternelle : accordez-nous, dans votre bonté ; que, suivant fidèlement les traces du saint Pontife Paulin, nous ayons la force de mépriser les biens de la terre et de désirer les seuls biens du ciel.
Cette oraison a été supprimée dans la néo-liturgie, comme ont été supprimées ou falsifiées toutes celles qui comportent l’expression « terrena despicere et sola cælestia desiderare ».
C’est un des marqueurs qui indiquent que la néo-liturgie n’est pas catholique, car en supprimant cette expression elle détruit un axe essentiel de la spiritualité traditionnelle, celle des pères d’orient et d’occident, dont saint Paulin est un glorieux témoin.
Commentaires
"C’est un des marqueurs qui indiquent que la néo-liturgie n’est pas catholique"
Excellent critère. Et donc ceux qui promeuvent la néo-liturgie ne sont pas catholiques et Mgr Viganó, accusé de schisme, est dans le vrai. D'ailleurs avec Bergoglio-el-demonio, il vaut mieux être schismatique ou déclaré tel pour rentrer dans ses bonnes grâces. Il chouchoute la FSSPX, il va chouchouter Mgr Viganó. Surtout pas de comportement logique pour B-el-D, Grillo-el-D, Mgr Roche et al, c'est ringard
J'ai eu un prof d'histoire qui parlait de marqueur. Je ne comprenais pas ce mot et je ne le comprends toujours pas. C'est un de ces mots français qui est passé dans l'anglais (marker) où il peut vouloir dire quelque chose comme repère, signe, indice, qui a un rapport lointain avec son sens d'origine, pour lequel nous avons le français.
"C’est un des marqueurs qui indiquent que la néo-liturgie n’est pas catholique" aurait pu être avantageusement remplacé par :
C'est un indice que la "nouvelle" liturgie n'est pas catholique.
C'est un terme tout ce qu'il y a de plus français et ici pertinent (le synonyme le plus proche me semble pour cet emploi parmi vos propositions de substitution repère) :
- https://dictionnaire.lerobert.com/definition/marqueur#furetiere
- https://www.cnrtl.fr/etymologie/marquer
- https://www.cnrtl.fr/lexicographie/marqueur
Puisque vous êtes prof, je comprends que vous vouliez sans cesse me faire la leçon, même si je ne suis pas votre élève. Mais si j'ai dit "marqueur" c'est pour dire beaucoup plus que simplement indice.
Voir par exemple "marqueur génétique" et "marqueur structurel" dans les définitions du TLFi.
https://www.cnrtl.fr/definition/marqueur
@Luc'
Je ne vous dis pas que ce n'est pas un mot français. Je crois que c'est un mot du début du XIIe siècle. Le sens, c'est le problème !
@Daoudal
Ce n'est pas la question d'être prof ou autre chose, encore moins de donner des leçons. Il se trouve que vous avez le mot "marqueur" dans le Littré et dans le Robert historique de la langue française, et pas du tout dans le sens que vous lui donnez et qui vient de l'anglais, et d'un anglais qui nous retourne les mots français avec un nouveau sens qui devient exclusif de tous les autres.
Alors marqueur au sens de signe, de repère temporel ou de marque doit s'imposer ? Moi, je veux bien, à condition que ça fasse sens. La suppression d'une oraison dans la nouvelle liturgie est-elle un "marqueur", plutôt qu'un signal d'alarme par exemple ?
Parlons français ! Notre langue vaut bien l'anglais, bordel à queues de bordel de merde !
" à condition que ça fasse sens " écrivez-vous. Alors, là vous prêtez à sourire car s'il est une expression conne à la mode et qui nous vient tout droit de l'anglais ( tout aussi vulgaire d'ailleurs : to make sense ) c'est bien celle-là ! Je n'arrête pas de l'entendre dans la bouche des patrons de société ou des RH. Et vous nous faites un article sur l'usage du mot "marqueur" !
@michel
Merci pour la leçon. Vous avez raison et il n'y a rien à ajouter.