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Sommet suisse

Les Suisses avaient invité 160 dirigeants à leur ubuesque sommet pour trouver le « chemin vers la paix » en Ukraine… sans la Russie.

Le « sommet » s’ouvre aujourd’hui. Les Suisses annoncent la présence de 57 dirigeants, et 35 sous-fifres.

En fait 56, parce que Kamala Harris n’est pas présidente des Etats-Unis et n’a constitutionnellement aucun pouvoir.

En fait 55 (au moment où j'écris), parce que le président colombien vient de dire qu’il n'y va pas au motif que « ce n’est pas un libre forum pour discuter du chemin vers la paix entre la Russie et l’Ukraine » car « toutes les conclusions sont prédéterminées ».

Et parmi les 55 il y a des dirigeants de grandes puissances comme Andorre (sic, qui est donc représentée deux fois), le Liechtenstein, les Fidji, la Libye (à savoir le chef actuel de la seule région de Tripoli), le Kosovo (qui n’est pas reconnu par l’ONU), Palau (18.000 habitants), Saint-Marin, São Tomé…

Sans compter que parmi les 55 il y a un certain Zelensky qui n'est plus président de son pays depuis le 21 mai.

Il est très improbable que le sommet débouche sur autre chose que des incantations, puisqu’en dehors de l’Europe et des Américains personne n’imagine que le plan de Zelensky puisse être réalisé (même l’Australie et la Nouvelle-Zélande ne sont représentées qu’au niveau « ministériel » : le ministre de la Police de Nouvelle Zélande, le ministre du… Régime national d’assurance invalidité de l’Australie…).

Mais le chef de cabinet de Zelensky, Igor Jovka, affirme que le gouvernement ukrainien et le gouvernement suisse préparent déjà un prochain sommet…

Addendum.

Olaf Scholz vient de dire que la fin de la guerre en Ukraine, la paix en faveur de l'Ukraine, naturellement, sera décidée au prochain sommet, et qu'il faudra y convier la Russie...

Addendum

L'avocat Robert Amsterdam écrit :

"J'ai été informé par plusieurs sources que le gouvernement ukrainien prévoit une vague agressive de répression contre les membres de l'Église orthodoxe ukrainienne après la fin de la conférence de paix en Suisse. En particulier, je suis très inquiet pour mon collègue avocat Nikita Tchekman, qui est une cible potentielle. Nous soutenons l'Ukraine, nous soutenons sa défense. Mais cette guerre ne peut en aucun cas servir d'excuse aux violations impunies de la loi et des droits de l'homme par l'administration Zelensky."

Commentaires

  • Le gouvernement suisse déraille plein tubes, il est mûr pour intégrer l'Europe dictatoriale.?

  • Et Monaco ? Ont-ils oublié Monaco ou c'est le Prince qui refuse de participer ?

    Moi je dis qu'après que les Puissances atomiques se seront mutuellement vitrifiées, Monaco émergera comme une grande puissance face au vide créé par la disparition d'icelles...

  • Il y a Monaco, bien sûr, mais qui n'est représenté ni par le prince ni par le Premier ministre mais seulement par le "Conseiller de Gouvernement-Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération", Isabelle Berro-Amadeï.

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