Finalement la gay pride qui devait se dérouler dans le métro aura lieu dans la rue, à Kiev le 16 juin. Alors que les processions et les pèlerinages sont interdits (ainsi que toute manifestation non organisée par le pouvoir), l’organisation de la gay pride est coordonnée avec les forces de l’ordre. Le nombre de participants est fixé à 500. Il y aura une autre gay pride à l’automne à Odessa et une autre à Kharkov. (Vraiment ?)
Mais pour y participer les jeunes hommes devront avoir une raison en béton de ne pas aller à la guerre. Ils seront en effet tous contrôlés, comme c’est déjà arrivé lors de la fête LGBT organisée vendredi dernier au « centre d'art » Closer de Kiev. Des militaires ont vérifié les papiers de toutes les personnes présentes et ont cherché à emmener les hommes dont les papiers ne permettent pas qu’ils échappent à l’enrôlement. Puis un barrage routier a été installé pour un nouveau contrôle. Les organisateurs de la fête se sont plaints de cette « pression sur le mouvement LGBT ».
"Bienvenue à la marche de la gay pride 2024. Les inscriptions sont ouvertes." (Pour les hommes elles valent signature pour aller au casse-pipe.)
Commentaires
C'est bon pour les Russes, ça !!!
S'ils combattent des tantouses, la guerre sera vite terminée...
D'après l'article de ce cher YD, on comprend que les tarlouzes pourraient aller au casse-pipe. L'expression est d'une telle richesse sémantique que seul un exégète confirmé du sujet comme Stav - sans vouloir l'obliger - pourrait épuiser le sujet par sa science.
Quand on est poli, on dit "les déserteurs du chemin des dames".
En automne, à Kharkov (vraiment ?)
Effectivement, c'est un souhait, éloigné de toute réalité sur le terrain, car d'ici là...