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De la Sainte Vierge le samedi

Felix María, cui nec humílitas défuit, nec virgínitas. Et quidem singuláris virgínitas, quam non temerávit, sed honorávit fecúnditas. Et nihilóminus speciális humílitas, quam non ábstulit, sed éxtulit fecúnda virgínitas: et incomparábilis prorsus fecúnditas, quam virgínitas simul comitátur et humílitas. Quid horum non mirábile ? quid non incomparábile? quid non singuláre? Mirum vero si non hǽsitas in eórum ponderatióne, quid tua júdices dígnius admiratióne, utrum vidélicet pótius stupénda sit fecúnditas in Vírgine, an in Matre intégritas: sublímitas in prole, an cum tanta sublimitáte humílitas ; nisi quod indubitánter horum síngulis præferénda sunt simul cuncta, et incomparabíliter excelléntius est atque felícius, ómnia percepísse, quam áliqua. Et quid mirum si Deus, qui mirábilis légitur et cérnitur in Sanctis suis, mirabiliórem se exhíbuit in Matre sua ? Imitámini, omnes hómines, Dei Matris humilitátem.

Heureuse Marie, à qui ni l’humilité, ni la virginité n’ont fait défaut. Et virginité unique ! La fécondité ne l’a point ternie, mais honorée. Et cependant, humilité inouïe ! La féconde virginité ne l’a point enlevée, mais élevée. Et encore, incomparable fécondité ! La virginité et l’humilité l’accompagnent. Laquelle de ces qualités n’est pas merveilleuse ? Laquelle n’est pas incomparable ? Laquelle n’est pas unique ? Mais il serait étonnant qu’à la comparaison, tu discernes sans hésiter celle qui mérite davantage ton admiration, voire ta stupéfaction : de la fécondité en la vierge, ou de l’intégrité en la mère ; de la sublimité dans l’enfantement, ou de l’humilité avec tant de sublimité ? Si ce n’est, indubitablement, que tout l’ensemble de ces choses est préférable à chacune séparément, et qu’il est incomparablement plus excellent et plus heureux de les avoir toutes que quelques-unes. Et quoi d’étonnant si Dieu, dont nous lisons et constatons qu’il est « admirable en ses saints », s’est montré plus admirable encore en sa Mère. O vous, tous les hommes, imitez l’humilité de la Mère de Dieu.

Saint Bernard, premier sermon sur l’évangile de l’Annonciation (« A la louange de la Vierge mère »).

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Aujourd’hui dans le calendrier byzantin russe c’est la fête de l’icône de la Mère de Dieu de Iaroslavl (la « capitale de l’Anneau d’or »). Sa caractéristique est que l’enfant Jésus touche d’une main le menton de sa mère, et de l’autre le bord de son manteau, en un geste de grande tendresse auquel répond le jeu des mains de la mère. La première icône de ce type, du XIIIe siècle, à Iaroslavl, a disparu. Les plus anciennes sont du XVe siècle, dont celle-ci.

Commentaires

  • Au cours des siècles, tant de saints et mystiques catholiques ont reçu les grâces d'une dévotion particulière à la Fleur du Paradis, notre Très Sainte Mère, Marie !

    AINSI, l'Esprit-Saint, troisième personne de la Sainte Trinité, à Maria Valtorta (16 mai 1947)

    (...)
    Puis, l’Esprit Saint me donne la leçon suivante, et je comprends :

    « C’est de ce cœur que proviennent les gouttes qui ont formé le cœur du Verbe incarné. De cette blancheur devait provenir le sang nécessaire à la formation de l’embryon humain du Fils de Dieu, un sang très pur d’une source très pure. Cette pureté jaillit d’une source immaculée pour entourer de pureté l’âme créée pour le Verbe conçu par l’Amour avec la Pureté. C’est aux battements d’étoile toute pure de ce cœur – qui fait mon délice – que se sont conformées les pulsations du Cœur divin. Imagine quelle absolue perfection de sentiments et de mouvements aura connu ce cœur immaculé sur le rythme duquel – rythme de battements physiques du cœur, mais aussi moraux et spirituels – le cœur du Fils conçu de la Vierge fut formé pour devenir le Cœur de l’Homme-Dieu.

    Regarde, regarde, fais-en tes délices.

    Il n’est pas de plus belle lumière dans le paradis que celle-ci, après la nôtre. Il n’en est pas de plus douce. Non.

    Nous, les Trois glorieux, y trouvons notre joie, et les bienheureux la leur, tout comme les anges.

    Le paradis resplendit de cette lumière du Cœur immaculée de notre Marie. Cette lumière que tu dis indescriptible – elle est la voix et la joie du paradis – émane de ce sein, de ce Cœur de la Vierge éternelle. Si seulement l’homme acceptait qu’elle se diffuse sur terre ! Ce serait la seconde rédemption, le second pardon... le salut final ! Ah, le pardon du monde ! Le pardon accordé au monde par Marie !

    Mais le monde repousse la Mère qui l’enfanterait à la paix.
    (...)

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