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Jobidon

Jobidon faisait le 19 mai un discours lors d’un dîner pour le « Fonds de lutte pour la liberté » de l’« Association nationale pour l’émancipation des personnes de couleur », afin de tenter de conserver l’électorat noir de gauche qui le boude depuis la guerre Israël-Hamas.

Un de ses propos n’est pas passé inaperçu : « Lorsque j'étais vice-président, les choses allaient mal pendant la pandémie et Barack m'a dit : “Va à Détroit ! Aide à réparer !” Le pauvre maire a passé plus de temps avec moi qu'il ne l'aurait cru ! »

Mais Jobidon était vice-président d’Obama jusqu’au début 2017, et la « pandémie » a commencé début 2020, sous Trump…

La Maison Blanche a corrigé le discours, remplaçant « pandémie » par « récession ».

Les allocutions improvisées de Jobidon sont toujours corrigées par la Maison Blanche. Mais celle-ci bat tous les records : il y a dix corrections. Juste après, il se dit honoré de recevoir cette « organisation » (au lieu de « décoration »). Parmi les plus notables bourdes, il y a cette affirmation : « Sous mon mandat, le nombre de Noirs américains bénéficiant d'une assurance maladie n'a jamais été aussi élevé dans l'histoire. J'ai protégé et élargi l'Affordable Care Act, ce qui a permis à des millions de familles d'économiser 800.000 dollars de primes d’assurance par an. » Puis il s’est repris : « 8.000 dollars ». La Maison Blanche a corrigé : « 800 dollars ».

Le compte des bourdes de Jobidon corrigées par la Maison Blanche avait été fait le mois dernier par la publication Daily Caller : il y en avait déjà eu au moins 148 depuis le début de l’année.

Et il y a toutes celles qui ne sont pas corrigées. La dernière en date est l’horrifique révélation que pendant la guerre l’avion de son oncle Ambroise a été abattu en Nouvelle-Guinée et qu’on « n’a jamais retrouvé son corps parce qu’il y avait beaucoup de cannibales, réellement, dans cette partie de la Nouvelle-Guinée ». Mais l’avion de son oncle s’était abîmé en mer.

Parmi les plus savoureuses reste celle de ses conversations en 2021 avec Helmut Kohl et avec François Mitterrand.

Beaucoup moins drôles sont d’autres propos qui ne peuvent pas être corrigés, comme lorsqu’il avait menacé, en 2016, de ne pas donner le milliard de dollars promis à Kiev (nommément à Porochenko) si le procureur qui enquêtait sur son fils n’était pas immédiatement remplacé par un magistrat à sa botte.

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