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Ingérence

Déclaration officielle d’Ursule, présidente de la Commission européenne :

« Je suis la situation en Géorgie avec beaucoup d'inquiétude et je condamne la violence dans les rues de Tbilissi. Le peuple géorgien souhaite un avenir européen pour son pays. La Géorgie est à la croisée des chemins. Elle doit maintenir le cap sur la voie de l'Europe. »

La « violence » qu’elle condamne est évidemment celle de la police contre les émeutiers stipendiés par Soros (et autres promoteurs des « révolutions de couleur »).

Le projet de loi contre les influences étrangères a été adopté en deuxième lecture par 83 voix contre 23. 83 députés élus par le peuple géorgien, n’en déplaise à Ursule.

Le texte sera vraisemblablement adopté en troisième lecture, puis la présidente Salomé Zourabichvili, qui soutient les manifestants, opposera son veto, et le texte sera finalement adopté parce que le parti au pouvoir a assez de députés pour passer outre.

Rappelons que Salomé Zourabichvili est une Française (née à Paris) qui était ambassadrice de France en Géorgie et devint du jour au lendemain ministre des Affaires étrangères de Géorgie à la faveur de la révolution de couleur de fin 2003. En 2010 elle quitta la Géorgie pour l’ONU. Puis elle revint en 2016 pour travailler à l’intégration de la Géorgie dans l’UE et l’OTAN. Elle a été élue présidente en novembre 2018 grâce au soutien du parti Rêve géorgien dont elle est aujourd’hui la principale opposante…

Commentaires

  • A propos de la Géorgie, je trouve intéressant de rappeler que Glucksmann tête de liste socialiste aux européennes y a travaillé en tant que conseiller du président local...
    Et était marié à Eka Zgouladze alors ministre géorgienne...aujourd'hui ministre Ukrainienne ...

  • Oui, c'est toujours bon à rappeler.
    Version soft dans Wikipedia:

    Fin 2013, Ekaterina Zgouladze et Raphaël Glucksmann s'impliquent dans le mouvement Euromaïdan en Ukraine, qui aboutit au renversement du pouvoir en place l'année suivante.

    Au printemps 2014, Petro Porochenko décide de mener des réformes profondes dans le pays, et les confie à des Géorgiens autour de Mikheil Saakachvili, dont font partie Eka Zgouladze, Sandro Kvitashvili et Giorgi Vashadzé.

    Après avoir reçu la nationalité ukrainienne le 13 décembre 2014 et abandonné la nationalité géorgienne dans le même temps10, elle est nommée quelques jours plus tard vice-ministre de l'Intérieur de l'Ukraine dans le second gouvernement Iatsenouk.
    Notamment, elle crée une nouvelle force de police, grâce à des fonds et une formation apportée entre autres par les Etats-Unis.

    Le 14 décembre 2015, Eka Zguladze est arrêtée à l'aéroport de Borispol avec une valise contenant jusqu'à 4 millions de dollars.

    ****

    Glucksmann décrit alors [2008] le gouvernement géorgien « formé de jeunes gens dont la double nationalité américaine, anglaise ou israélienne fait ressembler Tbilissi à une Babel occidentale plantée au cœur du Caucase ». Il ouvre une « Maison de l'Europe » à Tbilissi.

    En 2009, Glucksmann prend le rôle officiel de conseiller auprès de Mikheil Saakachvili, qu'il considère « avant tout un ami ». Son implication s'étend à la sensibilisation de Saakachvili à l'importance de l'intégration européenne de la Géorgie.

    En 2012, il est marié à Eka Zgouladze, ministre de l’Intérieur géorgienne et le couple quitte la Géorgie pour l'Ukraine dans un contexte de crise politique et de protestations visant Saakachvili. Là-bas, il participe au mouvement Euromaïdan et sa femme Eka Zgouladze devient vice-ministre de l’Intérieur au sein du gouvernement de l’Ukraine.

  • Toutes ressemblances avec des faits qui se seraient déroulés ailleurs seraient purement fortuits ! Jugez

    Dès 1993, la Géorgie fait l’objet d'attentions particulières de la part d'ONG comme USAID, Open Society Institute, NED ; un Institut des libertés (Tavisuflebis Instituti) voit le jour, des associations et médias locaux sont financés, l’International Society for Fair Elections and Democracy forme des ressortissant géorgiens à organiser des élections ainsi que des sondages....
    Revenons un peu en arrière: Édouard Chevarnadze, géorgien, ancien chef du KGB local géorgien en 1968, succédera à l'excellent Andreï Gromyko au poste de ministre des Affaires étrangères d'URSS, sous Michaïl Gorbachev. Il occupera ce poste de 1985 à décembre 1990. Il est l'ami d' Alexandre Iakovlev, un des pères de la Perestroïka ; il soutient Boris Eltsine ; il est appelé à la Présidence de la Géorgie après la courte guerre civile de l'hiver 1991-1992 (l'Ossétie et l'Abkhazie nettement pro-russes, continueront les combats ; songeons aux régions séparatistes comme la Transnistrie indépendante ou à la Gagaouzie actuelles). Il sera élu à ce poste peu après et y restera Président réélu par deux fois jusqu'au 20 novembre 2003. Il fait la paix avec l'Abkhazie et reconnaît l'Indépendance implicite de la région autonome ossète et les bases russes qui y sont établies. Sa dernière ré-élection en avril 2003 est contestée peu après à la suite des élections parlementaires du 2 novembre 2003 qui reconnaît le parti présidentiel comme vainqueur. S'en suivent accusation de bourrages d'urnes, multiplication de votes parallèles, appels médiatiques à la désobéissance civile ...Cette révolution "spontanée", la première des révolutions dirigées à l'encontre de la Russie, qui seront dites des couleurs. dura 9 jours rassemblant 500 à plusieurs milliers d'opposants, et même 20000 personnes le 14 novembre 2003. Ce sera la "RÉVOLUTION DES ROSES", qui vit les manifestants portant des roses envahir le Parlement. Son ancien ministre de la Justice, devenu son opposant politique, Michaïl Saakachvilii est ainsi promu Président. La Géorgie se tourne résolument vers le libéralisme. La liberté d'expression des médias ne s'améliore pourtant pas.
    Le pouvoir central géorgien décide d'arrimer les 2 régions séparatistes susmentionnéses ; ils envahissent militairement l'Ossétie le 8 août 2008. Fin août, la Russie reconnaît officiellement l'Abkhazie et l'Ossétie du sud.
    La présidente actuelle, Salomé Zourabichvili, qui me semble garder une rancune atavique à la Nuland & co, aveugle, comme hantée par les bolchéviques du passé, en bonne élève occidentale, s'oppose, comme c'est le cas des dirigeants moldaves, à ce qui reste encore de la volonté populaire. Et ce,malgré le travail de sape pluri-décénnal d'ingénierie sociale instillé aux populations de la Géorgie pluti-ethnique, autant qu'au sein des populations moldaves, la 'vox populi' s'obstine toujours à se prononcer en faveur de la Russie. Caramba !

  • Toutes ressemblances avec des faits qui se seraient déroulés ailleurs seraient purement fortuits ! Jugez

    Dès 1993, la Géorgie fait l’objet d'attentions particulières de la part d'ONG comme USAID, Open Society Institute, NED ; un Institut des libertés (Tavisuflebis Instituti) voit le jour, des associations et médias locaux sont financés, l’International Society for Fair Elections and Democracy forme des ressortissant géorgiens à organiser des élections ainsi que des sondages....
    Revenons un peu en arrière: Édouard Chevarnadze, géorgien, ancien chef du KGB local géorgien en 1968, succédera à l'excellent Andreï Gromyko au poste de ministre des Affaires étrangères d'URSS, sous Michaïl Gorbachev. Il occupera ce poste de 1985 à décembre 1990. Il est l'ami d' Alexandre Iakovlev, un des pères de la Perestroïka ; il soutient Boris Eltsine ; il est appelé à la Présidence de la Géorgie après la courte guerre civile de l'hiver 1991-1992 (l'Ossétie et l'Abkhazie nettement pro-russes, continueront les combats ; songeons aux régions séparatistes comme la Transnistrie indépendante ou à la Gagaouzie actuelles). Il sera élu à ce poste peu après et y restera Président réélu par deux fois jusqu'au 20 novembre 2003. Il fait la paix avec l'Abkhazie et reconnaît l'Indépendance implicite de la région autonome ossète et les bases russes qui y sont établies. Sa dernière ré-élection en avril 2003 est contestée peu après à la suite des élections parlementaires du 2 novembre 2003 qui reconnaît le parti présidentiel comme vainqueur. S'en suivent accusation de bourrages d'urnes, multiplication de votes parallèles, appels médiatiques à la désobéissance civile ...Cette révolution "spontanée", la première des révolutions dirigées à l'encontre de la Russie, qui seront dites des couleurs. dura 9 jours rassemblant 500 à plusieurs milliers d'opposants, et même 20000 personnes le 14 novembre 2003. Ce sera la "RÉVOLUTION DES ROSES", qui vit les manifestants portant des roses envahir le Parlement. Son ancien ministre de la Justice, devenu son opposant politique, Michaïl Saakachvilii est ainsi promu Président. La Géorgie se tourne résolument vers le libéralisme. La liberté d'expression des médias ne s'améliore pourtant pas.
    Le pouvoir central géorgien décide d'arrimer les 2 régions séparatistes susmentionnéses ; ils envahissent militairement l'Ossétie le 8 août 2008. Fin août, la Russie reconnaît officiellement l'Abkhazie et l'Ossétie du sud.
    La présidente actuelle, Salomé Zourabichvili, qui me semble garder une rancune atavique à la Nuland & co, aveugle, comme hantée par les bolchéviques du passé, en bonne élève occidentale, s'oppose, comme c'est le cas des dirigeants moldaves, à ce qui reste encore de la volonté populaire. Et ce,malgré le travail de sape pluri-décénnal d'ingénierie sociale instillé aux populations de la Géorgie pluti-ethnique, autant qu'au sein des populations moldaves, la 'vox populi' s'obstine toujours à se prononcer en faveur de la Russie. Caramba !

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