Chaque jour du temps pascal, les antiennes de Benedictus (aux laudes) et de Magnificat (aux vêpres) rappellent un aspect du mystère. Aujourd’hui :
Ego sum vitis vera, allelúia: et vos pálmites veri, allelúia.
Moi je suis la vraie vigne, alléluia : et vous les vrais sarments, alléluia.
Quia vidísti me, Thoma, credidísti : beáti qui non vidérunt, et credidérunt, allelúia.
Parce que tu M'as vu, Thomas, tu as cru : bienheureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru, alléluia.
Les verbes sont au parfait, et le parfait grec a souvent le sens du résultat permanent de ce qui s’est passé, et dans ce cas on le traduit mieux par un présent : Bienheureux ceux qui ne me voient pas ressuscité et qui croient. A chaque moment de l'histoire.