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Requiem

Le Requiem de Verdi, à la mémoire des victimes de l’attentat ukrainien qui a fait 146 morts au Crocus City Hall de Krasnogorsk. C’était mercredi dernier à Saint-Pétersbourg, au Mariinski. Je ne l’avais pas écouté en direct, parce que c’était la Semaine Sainte et que le jeûne s’applique aussi, pour moi, à la musique. Ceci est la plus extraordinaire interprétation que j’ai entendue de ce chef-d’œuvre. C’est littéralement inouï, d’un bout à l’autre. L’émotion est palpable, et culmine… après la fin, quand Guerguiev impose le silence de l’autorité de sa main gauche levée – ce que je n’avais encore jamais vu – qui descend très lentement sur la partition au bout d’une longue minute, et les premiers applaudissements timides ne commencent que 30 secondes plus tard, avant une ovation de dix minutes à laquelle le chef mettra fin.

Une fois de plus Valéry Guerguiev se montre un génie absolu de la direction d’orchestre. L’Occident ne veut plus l’entendre ? Tant pis pour l’Occident (qui ne le mérite pas), tant mieux pour les Russes.

(La prise de son étant parfaite, c'est évidemment à écouter sur une chaîne hifi.)

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