Le conseil régional de Ternopil en Ukraine a décerné sa plus haute décoration, le Prix d'honneur Iaroslav Stetsko, à Iaroslav Gunka, le nazi que Trudeau avait fait acclamer par le Parlement canadien le 25 septembre dernier – ce qui avait provoqué quelques remous…
La médaille a été remise hier, jour du 99e anniversaire du vétéran de la division SS Galicie, à sa petite nièce Olga Vitkovska.
(Le prix Iaroslav Stetsko porte le nom du nazi ukrainien qui présida la déclaration « d’indépendance » de l’Ukraine en 1941, qui proclamait que le nouvel Etat « travaillera en étroite collaboration avec le national-socialisme de la Grande Allemagne, sous la direction de son chef, Adolf Hitler ».)
Commentaires
Sauf erreur ce Stsesko aurait été emprisonné par les allemands de juillet 1941 à septembre 1944.
Comme nazi on peut trouver mieux ...
Bandera aussi a été emprisonné par les Allemands. Je ne vois pas ce que ça change à leurs allégeances nazies.
Les nationaux socialistes allemands trouvaient trop excessifs les banderistes dans leur volonté génocidaire, et probablement de fait contre productifs pour leur propagande.
Bandera n'a pas été arrêté pour résistance ou refus de l'idéologie allemande, mais comme d'autres dont un chef croate oustachi fanatique, je me demande même si ce n'était pas un prêtre, à cause de ses excès.
Un peu comme si on arrêtait un gestapiste pour brutalité. Ce qui est déplorable c'est que Bandera était catholique, uniate me semble-t-il.
Les sources dont je dispose peuvent être contestées, mais avec des arguments recevables.
Pour replacer l'engagement banderiste avec le national socialisme allemand dans son contexte, les bolcheviques prétendent confisquer les ressources agricoles de l'Ukraine, grenier à blé de l'URSS et réprimer les koulaks, paysans et propriétaires accusés de menées contre révolutionnaires. Le résultat est une famine qui avec les massacres prend le nom d'Holodomor.
Parmi les chefs révolutionnaires dès 17, beaucoup de juifs, comme parmi les bolcheviques venus mener cette politique en Ukraine. Les juifs ukrainiens les accueilleront avec faveur.
Pour les nationalistes ukrainiens, et le peuple ukrainien probablement, les deux sont liés, les crimes bolcheviques et les juifs, ainsi que la complicité des juifs ukrainiens.
Cela permet d'expliquer, pas de justifier, l'engagement fanatique auprès de ceux venus s'en prendre aux juifs.
Concernant les polonais et d'autres minorités, victimes eux aussi de la folie banderiste, l'explication ne fonctionne pas.
Ce qu'élude bien sûr un prêtre français d'origine juive, l'abbé Patrick Desbois qui a prétendu enquêter sur l'"holocauste par balles" en Ukraine en omettant ce qui a entrainé cette haine et cette violence.
Et je doute que cet abbé développe sur les juifs ukrainiens alliés aux banderistes, le but étant probablement de garantir le totem d'immunité à l'état d'Israël.
Le grand timonier de ce blog nous disait que le père de bandera était prêtre catholique si ma mémoire est bonne.
C'est vrai.
Comme pour certains oustachis en Croatie, ce n'est pas une gloire pour le catholique que je suis.
Mais la frontière entre le bien et le mal passe à l'intérieur du coeur de chaque homme, y compris les catholiques. Et la haine et la vengeance sont de très puissants moteurs, capables d'aveugler la conscience.
Mais l'abbé Desbois essaie de faire aussi porter aux goyim les crimes de sa communauté qui ont entrainé l'esprit de vengeance des victimes.