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La persécution

Le 10 février a eu lieu l’intronisation du nouvel "archevêque de Kamenets-Podolsky" de l’Eglise du pouvoir. Mais la « cathédrale » qui lui a été allouée par le synode de sa secte est une petite chapelle universitaire. L’archevêque a demandé au doyen local de lui confier son église, dans le centre de Kamenets-Podolsky, pour en faire sa cathédrale. L’autre a refusé, même pour que s’y déroule seulement l’intronisation. Il a dû se rabattre sur une église de village, et aucun représentant des autorités locales n’a assisté à la cérémonie, sur demande manifestement du doyen. Ils font Clochemerle tout seuls…

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Le 12 février s’est tenue une réunion de la paroisse de l'icône de la Mère de Dieu « Prompt secours » à Vinnytsia, pour réaffirmer leur loyauté à l’Eglise orthodoxe ukrainienne et « pour éviter les provocations et les spéculations ». Mais les pillards de l’Eglise du pouvoir sont néanmoins venus et ont fermé l’église. « Des loups-garous ont coupé les serrures et se sont en fait emparés du sanctuaire », a déclaré le député Artem Dmytrouk.

Hier soir, ils étaient des centaines à prier devant leur église fermée. « Aujourd'hui, 100 % des paroissiens sont favorables au maintien de l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Personne n'a l'intention d'aller ailleurs », a déclaré le curé.

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Les militants de l’Eglise du pouvoir prévoient d'organiser les 17 et 18 février dans le district de Boutcha des réunions de « transfert » de quatre paroisses. Les pillards ont publié sur les réseaux sociaux des annonces, dans lesquelles ils exhortent leurs partisans à se rendre aux réunions pour « chasser les ennemis ».

Le 17 février, ce doit être les paroisses Sainte Paraskeva à Droujina et Saint Dimitri à Pilipovitchi. Le 18 celles de Saint Elie et Dimitri de Rostov à Makarov.

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