Les pillards de l’Eglise du pouvoir n’ont pas pu prendre l’église de la Nativité de la Mère de Dieu de Kamne-Kachirsky (Volhynie), hier. Les paroissiens avaient eu vent de l’agression, et ils ont été plus de 500 à venir défendre leur église.
Les pillards, vêtus d'uniformes militaires, avaient été amenés vers 5 heures du matin dans des bus accompagnés de 7 voitures de patrouille. Après plusieurs heures de confrontation, ils sont repartis à bord des bus.
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La Cour économique d’appel a rejeté hier la demande du diocèse de Tchernigov concernant la prolongation des contrats d'utilisation gratuite des cathédrales de la Trinité et de la Transfiguration.
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Le chef de l’Eglise du pouvoir, Epiphane Doumenko, a rencontré le président du parti populaire européen, Manfred Weber. Il l’a assuré que la loi visant à interdire l’Eglise orthodoxe ukrainienne ne viole pas du tout la liberté de religion :
« Le pays agresseur cherche constamment à utiliser la structure ecclésiastique subordonnée au patriarcat de Moscou dans notre État comme un élément de son influence et de la réalisation de ses objectifs criminels. Par conséquent, ce que l'Ukraine fait au niveau législatif pour empêcher cela ne viole pas du tout la liberté de religion, mais concerne exclusivement la sécurité nationale. »
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Inna Sovsoun, député du Parlement ukrainien, constate qu’aux Etats-Unis et dans d’autres pays certains s’inquiètent de la persécution de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et considère qu’il faut réagir et convaincre les partenaires de l’Ukraine que l’Eglise orthodoxe ukrainienne n’est pas une organisation religieuse. Il faut « expliquer activement que cette Église fait partie du FSB. Nous n'interdisons pas une organisation religieuse, mais un organisme d'application de la loi d'un autre État. »
On se demande jusqu’où la clique au pouvoir à Kiev peut aller dans le délire mensonger et calomniateur, voire blasphématoire.