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Poutine et Kusturica

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Au 9e Forum culturel international de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a commenté la remarque du réalisateur serbe Emir Kusturica selon laquelle les réalisateurs d'aujourd'hui sont obligés d'aborder les questions relatives aux minorités sexuelles pour remporter certains prix cinématographiques :

« Oui, en effet, nous constatons que lors de divers concours dans les pays occidentaux, pour gagner quelque chose, il faut raconter, écrire ou montrer quelque chose sur la vie des minorités sexuelles, des transgenres et des travestis. Les noms varient. Mais voici ce que j'aimerais dire. Une chose inattendue. Eux aussi - ces sujets et ces personnes - ont le droit de gagner, de montrer et de raconter leurs histoires, parce qu'ils font aussi partie de la société. Ils font également partie de la vie des gens. Mais il n'est pas bon qu'ils soient les seuls à gagner des concours. C'est inapproprié. L'égalité doit exister partout et dans tout, y compris dans les concours culturels. »

Kusturica a déclaré qu'il prévoyait deux projets en Russie, des films basés sur les œuvres d'Evgueni Vodolazkine et de Fiodor Dostoïevski :

« Je suis venu en Russie et je vais réaliser "Laurus" de Vodolazkine et je vais réaliser un Dostoïevski. Il s'agira de ce que je pense et de ce que je ressens à l'égard de votre culture. Vous avez tant de bons auteurs qui n'ont pas encore été exploités. Je vais faire deux films moi-même. Je suis heureux d'être ici. Je peux dire que l'avenir appartient aux vraies œuvres originales. L'abolition de la culture russe en Occident est impossible. »

Commentaires

  • La seule chose qui me rend Emir Kusturica un peu sympathique c'est d' apprendre que les infâmes BHL et Finkielkraut l'avaient accusé, à la sortie de son film "underground" (1995)d'avoir pris parti pour les bourreaux serbes". Ces 2 ahuris n'avaient pas vu le film. Kusturica n'était pas tendre avec les ingérences occidentales et la partialité de la FORPRONU. corrompue.

  • Si je ne suis pas un inconditionnel de Kusturica, c'est par paresse ou parce que j'étais déjà trop vieux quand j'ai vu pour la première fois un de ses films ou parce qu'il a un côté brouillon dans la "redite" fellinienne. Il y a beaucoup de films de Fellini que je ne peux plus regarder : Juliette des Esprits, par exemple, sans parler de ses derniers...
    A quinze ans, Fellini me faisait dresser les cheveux sur la tête. Kusturica procède du même genre d'alchimie : "Entrez dans mon rêve !" C'est un grand !

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