Depuis février 2022, nous apprend RT France, plusieurs centaines de plaintes ont été traitées par la police tchèque pour soutien public à la Russie. 384 affaires pénales ont été ouvertes, et 99 personnes ont été inculpées.
Dès le 26 février 2022, 48 heures après le début de l'offensive russe en Ukraine, le procureur général tchèque indiquait qu'il était pénalement répréhensible d’approuver l’action russe ou de faire l'éloge de Poutine :
« Si une personne exprime publiquement (y compris lors de manifestations, dans l'espace d'Internet ou sur les réseaux sociaux) son approbation (acceptation ou soutien) des attaques de la Fédération de Russie contre l'Ukraine ou, dans ce contexte, exprime son soutien ou fait l'éloge des dirigeants de la Fédération de Russie, elle peut, sous certaines conditions, être poursuivie pour le crime d'approbation d'un crime en vertu de l'article 365 du code pénal, ou pour le crime de négation, de remise en question, d'approbation ou de justification d'un génocide en vertu de l'article 405 du code pénal. »
Par exemple, un jeune manifestant qui arborait un sigle «Z» et un logo de la milice Wagner lors d’une manifestation antigouvernementale en mars à Prague a été condamné à six mois de prison avec sursis, à une amende de 500€, et à une interdiction de se rendre dans la capitale pendant un an. Il était accusé de « nier, remettre en question, approuver et justifier un génocide »…
Une enseignante qui avait déclaré à ses élèves que des « groupes nazis ukrainiens » tuaient des Russes dans le Donbass depuis 2014 a été licenciée par son établissement et traînée en justice ; elle a toutefois été acquittée.
Commentaires
Il faut toujours éviter les tchèques en blanc.
"« groupes nazis ukrainiens » tuaient des Russes dans le Donbass depuis 2014"
L'enseignante a probablement dit « groupes nazis ukrainiens » tuaient des Ukraniens russophones dans le Donbass depuis 2014"