Hier, Ekaterina Nadolskaya, rédactrice en chef du portail d'information Russia News, s'est vu refuser brutalement l'accès à une conférence de presse de Macron en marge du sommet du G20 à New Delhi. Les gorilles ont même tenté de briser son téléphone, parce qu’elle filmait la scène.
Extrait de la réaction de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères :
Nous ne pouvons et ne voulons pas ignorer docilement le fait que l'avant-garde des pseudo-démocraties occidentales, représentée cette fois par la France, a une fois de plus donné l'exemple de la discrimination raciale et des violations des principes fondamentaux de la démocratie. Non seulement Paris a lancé une véritable "chasse aux sorcières" dans son propre espace d'information, réduisant pratiquement à néant la présence médiatique des radiodiffuseurs russes dans son domaine public et créant des conditions insupportables pour le travail des correspondants nationaux, mais elle n'hésite pas à exporter de telles pratiques dans le monde entier. Aujourd'hui, ils n'hésitent pas à exporter un tel mépris pour le pluralisme d'opinion et les droits des médias en dehors de la zone de l'"Occident collectif". C'est-à-dire vers des pays et des régions auxquels la France donne depuis des décennies des leçons de démocratie et de liberté d'expression.
Une telle politique, imprégnée de fausseté, d'arrogance et d'un complexe d'exceptionnalisme, jouera finalement contre ses promoteurs. Nous considérons également ce qui s'est passé comme une manifestation flagrante de racisme et de nationalisme agressif, puisque l'incident est basé sur un acte de discrimination fondé sur la nationalité.
Nous exigeons que le Palais de l'Elysée présente des excuses au représentant des médias.
Naturellement il n’y a eu aucune réponse de l’Elysée, ni d’un quelconque bureau de la dictature macronesque.