Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les immondes

Hier 24 août, jour de la fête de l’Indépendance ukrainienne, les Etats-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions contre la Russie, toutes liées à la prétendue « déportation » d’enfants ukrainiens en Russie. Est notamment visé le célèbre camp « Artek » de Crimée. Un camp de vacances très prisé, dans lequel peuvent aller aujourd’hui par exemple les enfants de Marioupol, qui ne pouvaient pas y aller parce qu’ils étaient « ukrainiens »…

artek0_1450387185.jpg

mdts-artek-lager-lesnoy-77-15.jpg

754678183095793.jpeg

Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a réagi :

« S'il s'agissait d'un camp de changement de sexe pour mineurs ou d'un lieu où les communautés transgenres partagent leurs expériences, Washington l'inonderait de subventions de plusieurs millions de dollars, de visas pluriannuels et de toutes sortes de récompenses et de nominations. Mais il s'agit d'un complexe éducatif où l'idée pure de l'enfance et des enfants est préservée, où les conditions d'une récréation et d'un développement sains des enfants sont créées. Qui, parmi les propagandistes de la laideur morale, peut aimer cela ? »

On peut voir sur YouTube de nombreuses vidéos d’Artek, surtout des « Vlogs d’Artek » réalisés par les enfants et qui n’ont guère d’intérêt parce que ce sont le plus souvent des minettes qui se filment de façon « influenceuses ». Encore que cela suffise pour montrer à quel point la « sanction » américaine est de mauvaise foi. En voici deux (de cet été) qui montrent un peu plus que le minois de la minette et témoignent de ce qu'est cet horrible bagne moscovite pour enfants.

Addendum

La réaction de l’ambassade de Russie aux Etats-Unis :

Nous constatons une nouvelle recrudescence de l'activité de l'administration américaine en matière de sanctions à l'occasion de la fête de l'indépendance de l'Ukraine. Une nouvelle série d'accusations infondées sur le prétendu transfert forcé et la déportation d'enfants ukrainiens de la zone de conflit est choquante en raison de sa nature odieuse et cynique et de sa couardise. Sous couvert de protection des droits des mineurs, Washington impose notamment des restrictions au Centre international pour l'enfance "Artek". Qu'est-ce que c'est, si ce n'est la volonté de se venger des plus vulnérables ? A ceux dont les parents sont brutalement bombardés depuis plus de neuf ans par des néo-nazis, méticuleusement entretenus par l'Occident collectif.

Les tentatives des États-Unis de se positionner comme l'un des principaux défenseurs des intérêts des enfants sont sans fondement, tant de facto que de jure. Les États-Unis n'ont pas encore ratifié la Convention des Nations unies sur les droits de l'enfant, qui fixe les normes de base pour la protection globale de ce groupe vulnérable de la population.

Washington se préoccupe ostensiblement de la situation des enfants dans la zone de l’opération militaire spéciale, principalement parce que les autorités américaines considèrent l'Ukraine comme l'une des principales sources d'adoption internationale d'enfants (principalement d'origine slave). Des informations détaillées sur ce sujet, y compris de nombreux cas de violation flagrante des droits des citoyens russes mineurs aux États-Unis, sont contenues dans le rapport pertinent du ministère russe des Affaires étrangères.

Nous demandons instamment à Washington de cesser d'utiliser cyniquement les questions relatives aux enfants pour régler des problèmes géopolitiques. Au lieu de faire la morale, les autorités américaines devraient jeter un regard critique sur leurs propres actions, notamment la fourniture d'armes lourdes à Kiev, qui se traduit entre autres par la mort d'enfants et la destruction d'infrastructures civiles : jardins d'enfants, écoles, hôpitaux, etc.

Les commentaires sont fermés.