L’agence Reuters indique qu’entre mai 2022 et juin 2023 la Russie a acheté pour au moins 1,2 milliard de dollars de pièces détachées pour l’aviation, en contravention avec les sanctions. Les registres des douanes montrent que ces pièces passent tout simplement par des pays qui n’ont pas mis en place de sanctions : le Tadjikistan, les Émirats arabes unis, la Turquie, la Chine et le Kirghizstan.
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« Si les choses ne se terminent pas bien en Moldavie, je peux toujours partir aux États-Unis », a déclaré à la télévision Veronika Dragalin, chef procureur de la lutte contre la corruption. « J'ai une carrière dans un autre pays », a-t-elle souligné, non sans remarquer que c’est son avantage par rapport aux autres procureurs…
De fait Veronica (avec un c) Dragalin, diplômée de l’université de Virginie, était jusqu’en 2022 (bien : 2022) procureur assistant du district central de Californie… Elle est toujours inscrite au Barreau de Californie, avec bizarrement une adresse en Pennsylvanie. En 2020 elle a reçu le « prix du directeur » du FBI.
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Dans la série Les Grotesques, voici la présidente de la Moldavie, Maja Sandu, mobilisant les enfants moldaves pour célébrer le Jour de l’Indépendance ukrainienne. On remarque les drapeaux de l’UE, alors qu’aucun des deux pays n’en fait partie, et surtout que les drapeaux ukrainiens sont… à l’envers !
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Kaja Kallas, Premier ministre d’Estonie, est l’une des dirigeantes nordiques à la russophobie pathologique, considérant que les sanctions contre la Russie ne sont jamais assez sévères. Mais la voici rattrapée par les affaires… L’opposition découvre que la société de transport Stark Logistics, dont son mari actuel, Arvo Hallik, est copropriétaire, opère toujours en Russie. En outre, il est apparu que Kaja Kallas a accordé un prêt de 350.000 € à une autre société de son mari, Novaria Consult, qui détient elle-même près de 25% du capital de Stark Logistics…
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Le gouvernement letton avait fait voter une loi obligeant les citoyens russes du pays à passer un test de connaissance de la langue lettone pour pouvoir rester dans le pays. On estimait que 10.000 personnes allaient être expulsées de ce pays où les Russes sont un quart de la population. Le Premier ministre a reconnu que c’était une mesure politique prise dans le feu de la campagne électorale antirusse, et qu’on va… repousser le délai de deux ans. La même loi interdit la télévision russe et supprime les écoles russophones (cette dernière mesure vient d’être condamnée comme contraire aux droits de l’homme par l’ONU). Le ministère de la Justice a décidé la semaine dernière l’interdiction du droit de vote aux élections locales pour les citoyens russes et biélorusses (qui ont toujours vécu dans le pays).