Aux Etats-Unis, la cour d’appel fédérale de la 5e circonscription a annulé l’autorisation donnée par le gouvernement de Jobidon d’envoyer la pilule abortive par la poste.
Cette autorisation avait surtout pour but de contourner l’interdiction de l’avortement dans plusieurs Etats (à commencer par le Texas) suite à l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, et elle fit faire un bond, l’an dernier, au commerce de l’avortement chimique.
Elle était clairement illégale, puisqu’une loi (du XIXe siècle) interdit précisément la livraison par le service postal américain de tout « article, instrument, substance, drogue, médicament ou chose dont la publicité ou la description est destinée à amener une autre personne à l'utiliser ou à l'appliquer pour provoquer un avortement ». Le gouvernement de Jobidon a décrété que cela voulait dire en fait qu’on pouvait envoyer des abortifs à condition que l’expéditeur n’ait pas l’intention de les faire utiliser illégalement par le destinataire. Or on ne peut commander la pilule abortive que sur ordonnance.
L’Alliance Defending Freedom, au nom de quelques groupes de médecins pro-vie, avait obtenu en avril la suspension de cette autorisation, par un tribunal de première instance du Texas. Naturellement, le gouvernement acharné à la culture de mort avait fait appel.
Mais la cour d’appel a confirmé le jugement de première instance, tout en disant que l’affaire ne pourra être conclue que par un arrêt de la Cour suprême.
La cour d’appel en profite pour rétablir les restrictions initiales : la limite pour la prise de pilules abortives est ramenée de dix à sept semaines de gestation, la consultation d’un médecin en cabinet est obligatoire, la déclaration des effets indésirables est obligatoire.