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La persécution

Zelensky et son Premier ministre Shmygal ont assisté jeudi au Conseil de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, et y ont prononcé un discours, affirmant ainsi, s’il en était besoin, que cette Eglise, fabriquée par le gouvernement ukrainien en 2018, est toujours sous sa coupe.

Vendredi, Zelensky a signé la loi qui transfère Noël au 25 décembre, comme s’il avait le pouvoir (et comme si son Parlement avait le pouvoir) de modifier le calendrier religieux. Naturellement, son Eglise avait déjà acquiescé. Comme cette Eglise ne change pas le reste de son calendrier, c’est comme si Noël était désormais le 12 décembre dans le calendrier grégorien…

Le 7 janvier, date de Noël dans le calendrier julien suivi par la majorité des chrétiens ukrainiens, ne sera donc désormais plus férié. Ce qui est un évident acte de persécution religieuse.

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Les pillards de l’Eglise du pouvoir ont pris jeudi soir l’église Sainte-Parascève de Netichyn, dans la région de Khmelnytskyï. Ils sont arrivés après l’office du soir, ont chassé les fidèles qui s’y trouvaient encore et ont pris possession des lieux, avec l’aide de la police.

Le 7 avril, le conseil municipal avait décidé d’interdire les activités de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et de saisir les terrains situés sous la cathédrale et sous l’église Sainte-Parascève. Deux jours plus tard une réunion de la « collectivité territoriale » décidait le « transfert » des deux églises. (Toutes ces décisions sont évidemment illégales.) La cathédrale a été prise le 9 juillet.

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Les paroissiens d’Adamivka font appel (auprès de la… police nationale) du réenregistrement de leur paroisse au nom de l’Eglise du pouvoir. Ils soulignent que cet enregistrement est illégal puisqu’il a été réalisé par la « collectivité territoriale » alors que seule la communauté paroissiale peut prendre une telle décision. Pour l’heure, l’église d’Adamivka est toujours sous le contrôle de ses paroissiens, qui ont empêché le 25 juin un faux vote de « transfert ».

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