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Icônes d’Ukraine

Le 14 juin dernier, notre ministre de la Culture Rima Abdul-Malak, avec à ses côtés le ministre de la Culture ukrainien Alexandre Tkatchenko, racontait que grâce à une « opération secrète » 16 « icônes ukrainiennes » très anciennes avaient pu être « mises en sécurité » au Louvre.

On rappellera le propos de Tkatchenko (le persécuteur en chef des moines de la laure des Grottes de Kiev qui veut mettre la main sur les trésors qui appartiennent aux moines) : « Cela peut nous permettre d'attirer l'attention sur ce que la barbarie russe fait à la culture ukrainienne. Ils ont volé nos objets d'art, ils ont ruiné nos sites du patrimoine culturel, ce qui montre l'importance du patrimoine ukrainien, qui fait partie du patrimoine mondial. »

L’exposition du Louvre est intitulée « Aux origines de l'image sacrée. Icônes du musée national des arts Bohdan et Varvara Khanenko de Kyiv ».

En réalité cette exposition présente, selon les termes mêmes du Louvre, « quatre icônes peintes à l’encaustique sur bois des VIe et VIIe siècles provenant du monastère de Sainte-Catherine du Sinaï et une icône constantinopolitaine en micromosaïque de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle ».

En bref ce ne sont pas du tout des icônes ukrainiennes. Mais de très mauvaises icônes de Sainte-Catherine du Sinaï (quand on pense aux chefs-d’œuvre dont regorge ce monastère), et une belle mosaïque de Constantinople…

Ce sont 16 œuvres qui ont soi-disant été « exfiltrées » de Kiev… Il faut croire que les 11 autres ne sont pas montrables…

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Commentaires

  • Les 11 autres oeuvres sont des photo de Zélensky jouant du piano à queue

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