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La Trinité de Roublev

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Aujourd’hui a été signé le document du transfert à titre gracieux de l’icône de la Trinité de Roublev de la Galerie Tretiakov au monastère de la Trinité Saint-Serge pour lequel elle avait été peinte.

La cérémonie s’est déroulée dans la salle des portraits de la métropolie de Saint-Pétersbourg, à la laure Saint-Alexandre Nevski.

Le document a été signé par le patriarche Cyrille et le ministre de la Culture de Russie, Olga Lioubimova, en présence du gouverneur de Saint-Pétersbourg, du secrétaire d’Etat de l’Union de la Russie et de la Biélorussie, du vice-ministre de la Culture, du métropolite de Saint-Pétersbourg, du métropolite de Mourmansk et de cinq autres évêques dont le recteur de l’Académie théologique de Saint-Pétersbourg. Le patriarche Cyrille a déclaré :

« Un événement historique vient d’avoir lieu. Aujourd'hui, nous témoignons symboliquement que le pays vit une autre époque, une autre ère. L'époque où les objets sacrés étaient retirés à l'Église est révolue - espérons-le irrévocablement - et le temps est venu où les objets sacrés, même ceux qui ont une grande valeur culturelle et historique, sont rendus à l'Église. Le document que nous avons signé aujourd'hui témoigne de manière évidente du fait que la terrible époque où, sous couvert de retrait de biens ecclésiastiques, les objets sacrés de la terre russe furent enlevés et où notre peuple était privé de la possibilité d'offrir ses prières devant eux, est irrévocablement révolue. Je vous remercie de tout cœur, ainsi que l'ensemble du ministère de la Culture et du gouvernement de la Fédération de Russie en votre nom. Que Dieu fasse en sorte que le dialogue entre l'Église et l'État se développe ainsi, et non autrement, pour le bien de notre patrie et de notre peuple. »

L’« icône des icônes » se trouve actuellement exposée à la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou.

Commentaires

  • la terrible époque (le patriarche). Comme maintenant chez nous où des églises sont vendues ou désaffectées, partiellement ou intégralement à un rythme "infernal" sans inquiéter la hierarchie.

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