14/88

Le journaliste russe Andreï Roudenko (de VGTRK) a publié sur son compte Telegram ("Reporter Roudenko V…"), une brève vidéo tournée à Mannheim. On y voit des chars destinés à l’Ukraine, et sur l’un d’eux une grande inscription 14/88.

Le journaliste se demande « comment les Allemands tolèrent cela ». Il est en effet étonnant que l’armée allemande laisse partir des chars avec des inscriptions néo-nazies. A moins que ce soit un salut entre homologues… ou le message au destinataire : on sait bien à qui on envoie nos chars…

14/88 c’est 14, à savoir les « 14 mots » du slogan suprématiste blanc américain, et 88, nombre utilisé depuis longtemps comme symbole de Heil Hitler, H étant la 8^e lettre de l’alphabet… (Et 88 c’est aussi SS parce que le S est la 8^e lettre en partant de la fin de l’alphabet).

Ce symbole, dit le site Reporting Radicalism, « est très couramment utilisé en Ukraine pour manifester des opinions nazies et racistes, souvent sans aucun lien avec une organisation ou une structure spécifique. En raison de sa simplicité, la combinaison numérique apparaît souvent dans les graffitis. »

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Aujourd’hui aussi, dans son fil Telegram, Andreï Roudenko transfère ce message d’« Afanassiev Z », qui est la présentation d’une vidéo :

Nous avons de notre côté Alexandre Nevsky, l'Archange Michel, Alexandre Peresvet, Georges le Victorieux, André le Premier appelé, Dmitry Donskoï et tous les saints qui ont brillé sur la terre de Russie.

Les unités des réservistes de Donetsk qui ont pris un nom de saint se distinguent par leur fermeté et leur moral élevé, tant en défense qu'en offensive. C'est précisément le cas lorsque l'esprit se met au diapason.

Écoutez ma conversation avec un homme merveilleux, un excellent soldat ayant le grade de colonel et un homme profondément religieux et spirituel. C'est lui qui a inventé et mis en œuvre, sur la section du front dont il est responsable, une conception qui s'est avérée efficace. Et maintenant, cette expérience est de plus en plus appliquée dans d'autres domaines également. Grâce à des gens comme “le Japonais” (c'est l'indicatif d'appel du héros de notre reportage), nous retournons à nos racines spirituelles.