Hallucinant

Dans sa chasse aux « fake news », France 24 s’est penchée sur les images montrant la destruction de grandes quantités de livres en Ukraine. De livres en langue russe : Pouchkine, Tolstoï, Dostoïevski, Gogol, etc., mais aussi bien sûr des livres d’auteurs français, italiens, allemands, etc., traduits en russe, des livres scientifiques, etc. La conclusion de l’enquête est qu’il s’agit effectivement de la destruction de livres en langue russe, et qu’effectivement le « Parlement » ukrainien a demandé la destruction de 11 millions de livres en langue russe (interdite sur tout le territoire de l’Ukraine), mais qu’il ne s’agit pas d’autodafé, comme certains internautes le disent : ces livres ne sont pas brûlés mais font l’objet d’un recyclage dont le profit sert à l’effort de guerre. Rien à voir par conséquent avec ce que faisait Hitler, contrairement à ce que prétendent certains internautes.

Voilà où nous en sommes. Des « journalistes » expliquent tranquillement qu’il est normal de détruire des livres. Des millions de livres. Des plus grands auteurs. Dans ce monde devenu inqualifiable, on en est à justifier la destruction d’instruments de culture parce que cela contribue (de façon évidemment ridiculement minime) à l’effort de guerre…

Je me demandais pourquoi on ne voyait jamais la moindre critique de l’implacable dictature politique, médiatique, linguistique, culturelle, religieuse du régime Zelensky.

Eh bien voici une réponse. Elle fait froid dans le dos. Nous sommes mûrs…