(Rembrandt)
Les trois répons des matines. Les deux premiers viennent du chapitre 22 de la Genèse (le sacrifice d’Isaac, qui annonce celui du Christ à la fin du Carême), le troisième vient du chapitre 24, quand Abraham envoie le chef de ses esclaves chercher une femme pour Isaac : l’expression « Deus domini mei Abraham » s’y trouve trois fois.
℟. Angelus Dómini vocávit Abraham, dicens : * Ne exténdas manum tuam super púerum, eo quod tímeas Dóminum.
℣. Cumque extendísset manum ut immoláret fílium, ecce Angelus Dómini de cælo clamávit, dicens.
℟. Ne exténdas manum tuam super púerum, eo quod tímeas Dóminum.
L’Ange du Seigneur appela Abraham, disant : N’étends pas la main sur l’enfant, puisque tu crains le Seigneur. Et comme il étendait la main pour immoler son fils, voici que l’Ange du Seigneur cria du ciel, disant : N’étends pas la main sur l’enfant, puisque tu crains le Seigneur.
℟.Vocávit Angelus Dómini Abraham de cælo, secúndo, dicens: Benedícam tibi, * Et multiplicábo te sicut stellas cæli.
℣. Possidébit semen tuum portas inimicórum tuórum, et benedicéntur in sémine tuo omnes tribus terræ.
℟. Et multiplicábo te sicut stellas cæli.
L’Ange du Seigneur appela Abraham, du ciel, une seconde fois, disant : Je te bénirai, Et je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel.Ta postérité possédera les portes de tes ennemis et en ta postérité seront bénies toutes les nations de la terre. Et je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel.
℟.Deus dómini mei Abraham, dírige viam meam: * Ut cum salúte revértar in domum dómini mei.
℣. Obsecro, Dómine, fac misericórdiam cum servo tuo.
℟.Ut cum salúte revértar in domum dómini mei.
Dieu de mon seigneur Abraham, dirige mes pas, afin que je revienne sain et sauf à la maison de mon seigneur. Je te prie, Seigneur, fais miséricorde à ton serviteur, afin que je revienne sain et sauf à la maison de mon seigneur.
Commentaires
C'est magnifique: la peinture, les paroles, et l'histoire.
"N'étends pas la main sur l'enfant".
C'est bien une leçon à retenir quand on voit tous les enfants que l'on sacrifie, chez nous, avant leur naissance.