Ces Italiens de la "Légion internationale pour la défense territoriale de l'Ukraine", qui combattent à Bakhmout, posent avec le drapeau de la "République de Salo":
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ces Italiens de la "Légion internationale pour la défense territoriale de l'Ukraine", qui combattent à Bakhmout, posent avec le drapeau de la "République de Salo":
Commentaires
Salo est la ville, du côté du Lac de Garde, où Mussolini s'était retiré après sa libération de prison par un commando allemand envoyé par Hitler.
Ce n'était plus qu'un pantin aux mains de Hitler et Mussolini s'en rendait compte. C'est pourquoi je trouve étonnant que ces mercenaires italiens puissent se revendiquer de lui et de cette "république" fantoche, considérant qu'il n'y avait rien de glorieux dans tout cela.
Voilà qui va choquer Stavrolus dont chacun connaît l'hostilité à l'égard du régime fasciste
Fascisme est un mot que je n'ai probablement jamais utilisé dans mes posts. Si je l'avais fait, ce n'aurait pas été pour faire l'éloge de l'idéologie qu'il désigne. Donc si votre intention est, comme il semble, de suggérer que j'aurais des sympathies pour le fascisme, à tous égards vous vous trompez.
"Je préfère rester fasciste bien que cela soit baroque et fatigant."
Roger Nimier
Pour moi, s'il faut le préciser, je suis monarchiste tendance Capétiens directs. Rien à voir avec le fascisme, le nazisme et toutes ces conneries qui en ont d'ailleurs apporté la preuve.
Eugenio Corti a si bien décrit dans " Il cavallo rosso " comment tout cela s'est fini pour les italiens sur le font de l'est.
Même si le drapeau tricolore italien avec l'aquila est l'emblème de la Rép. de Salo, l'on peut y voir aussi un hommage rendu au courage des Italiens qui étaient sur le front de l'Est pendant la Sde Guerre Mondiale, et là personne n'a le droit globalement de le nier et de s'en gausser. Beau témoignage aussi de leurs aumôniers catholiques et de leurs rencontres avec les populations exsangues d'Ukraine.
Mais évidemment ces volontaires italiens d'aujourd'hui ne semblent pas avoir bien compris que la cause soutenue par leurs anciens d'il y a 80 ans, ce n'était pas soutenir d'abord le camp du National Socialisme dans lequel l'Italie avait été poussée par ses anciens alliés avant 1940, mais c'était aussi combattre le communisme,
Rien à voir donc avec ce qui se passe actuellement sous l'impulsion de l'empire états-unien qui rappelle d'ailleurs d'autres guerres menées par les Anglo-saxons et leurs alliés (idiots utiles? Déjà!) au XIXème contre les Tsars, pour le maintien de leur hégémonie sauvegarde de leurs intérêts économiques avant tout. N'oublions pas non plus la "guerre de l'opium" contre la Chine.
En tout cas, comme d'habitude, les marchands d'armes "yankee" s'en mettent plein les poches, et ce sont toujours les mêmes qui servent de chair à canon sur le terrain.
Complexité de l'Histoire et des Hommes.
Personne n'a entendu parler du courage des Italiens sur le front de l Est...
@ Roger
Sans doute et pas comparable avec les près de trente millions de mort côté soviétique. Mais à titre individuel, sans doute capable tout autant que d'autres... Vae Victis.
Un épisode anecdotique: Pensons au colonel Alessandro Bettoni (1892-1951) du CSIR (Corps expéditionnaire italien en Russie) et à ses hommes, à la Bataille d’Isbushensky (petite localité dans l’Oblast de Volgograd). Il y chargea à cheval 24 août 1942 et il gagna avec ses 700 cavaliers du Régiment Savoia Cavalleria, contre des troupes régulières soviétiques aux effectifs cinq fois plus nombreux.
Un livre aussi intéressant à lire : "Nichivo" de Giorgio Geddes (souvenirs de l'auteur sur le front de l'Est entre 1941 et 1943) qui a connu des éditions en espagnol et en anglais, mais a priori pas en français, et qui évoque la présence des Italiens dans l'Ukraine orientale, leurs rapports avec la population.