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Le caoutchouc qui coince

Il n’y a pas eu d’accord la nuit dernière au niveau des ambassadeurs à Bruxelles sur le dixième paquet de sanctions contre la Russie, qui doit être annoncé solennellement le 24 février, jour anniversaire du début de l’offensive russe.

Ce qui a coincé est la sanction prévue contre le caoutchouc synthétique russe, utilisé surtout pour les pneus. L’UE en importe pour 700 millions de dollars chaque année.

C’est la Pologne qui a eu la riche idée de cette sanction. En fait, c’est l’oligarque polonais Michał Sołowow, patron du groupe Synthos, qui prétend pouvoir remplacer la Russie sur ce secteur (avec son usine en Allemagne…). Mais ce n’est pas vrai. Face au lobbying de Solowow, la France, l’Allemagne, la Hongrie, la Roumanie et la Tchéquie (c’est-à-dire Pirelli, Michelin, Continental et Nokian) sont montés au créneau pour dire que ce n’était pas possible.

De toute manière c’est une très mauvaise idée, disent les spécialistes. L’expérience des sanctions montre que la Russie redirigerait aussitôt ses exportations vers l’orient. « Ironiquement, l'interdiction du caoutchouc russe pourrait porter un coup sévère aux fabricants européens de pneumatiques. Elle menace d'augmenter leurs coûts, de réduire la production de pneus en Europe et même d'entraîner des suppressions d'emplois », écrit bne (Business News Europe).

Addendum.

Puis la Hongrie, soutenue par la France (mais oui), a fait échouer le projet de sanctions sur le nucléaire.

Commentaires

  • Normal, nous envoyons une grande partie de nos déchets nucléaires en Sibérie.

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