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En Espagne

L’Espagne autrefois catholique arrive au fond du trou. Les députés ont adopté par 188 voix contre 150 et 7 abstentions un texte qui permet de changer de prénom et de « genre » sur simple déclaration. A partir de 16 ans. Entre 14 et 16 ans il faudra être accompagné d’un tuteur légal.

Cette monstruosité existe au Danemark depuis 2014, et en Suisse depuis le début de cette année (le premier Helvète à utiliser la loi était un homme qui s’est dit femme pour gagner un an de retraite…).

D’autre part le texte espagnol interdit les thérapies de conversion, avec des amendes jusqu’à 150.000 euros.

Commentaires

  • Du divorce au "changement de sexe" en passant par la pilule contraceptive, l'avortement et l'abolition de la peine de mort, les réformes dites sociétales ont pour objectif de corrompre la conscience morale des individus par la contradiction qu'elles génèrent entre l'autorité politique, que beaucoup de gens croient être au service du bien public, surtout quand elle se drape de "volonté du peuple" et de "démocratie", et la loi divine inscrite dans le cœur de l'homme.
    Privé de conscience morale, l'individu est livré à ses instincts. La somme des individus devient "une sorte de" troupeau, certes moins prévisible que des moutons ou des veaux, mais c'est l'idée de ce qu'on veut, en "bas" lieu, faire de l'humanité.

  • Bien dit.
    Je ne crois pas aux thérapies de conversion, très évangélistes, me semble-t-il. Qu'elles soient interdites ne me gêne pas en soi, mais il existe des aides possibles qui, elles aussi , seront interdites. On a juste le droit d'aider ces personnes dans le sens de cette idéologie anti-humaine.
    Mais je pense que les troubles qui mènent à de telles revendications peuvent relever de plusieurs ordres.
    Les problèmes familiaux, voire des parents eux-mêmes.
    Les problèmes personnels qui nécessitent une aide médicale, psychologique, mais aussi spirituelle.
    Les problèmes liés à des blessures, abus sexuels, mauvais rencontres et influences.

  • "Je ne crois pas aux thérapies de conversion."
    Ça sonne très "novlangue" en tout cas. Quand j'ai lu "thérapie de conversion" pour la première fois, j'ai pensé qu'il s'agissait de "convertir" les gens au bien-fondé du "changement de sexe".
    En même temps, c'est assez sioniste : "T'es rapide, con, vers Sion !"

  • L'Espagne autrefois catholique... C'est à nuancer.
    La moitié catholique l'a emporté en 1939
    (mais avait perdu auparavant, dès le XIXème)
    Je n'ai jamais connu d'anticléricaux plus radicaux que mes amis pieds-noirs d'Oran (ville espagnole)

  • La franc-maçonnerie avait peu d'influence avant l'invasion napoléonienne. Après, elle n'a pas cessé de prendre de l'influence et d'attaquer le Catholicisme en Espagne, ayant envahi des postes clé (y compris dans le complot de Romanones qui persuada Alphonse XIII d'abdiquer en 1931). Les anarchistes présents depuis 1868, fondateurs de la CNT (où la pauvre Simone Weil alla se fourvoyer quelques mois) dominaient les syndicats ouvriers dès avant les élections de 1931.
    Le peuple est resté catholique malgré un clergé dévasté par les idées modernistes, des monarques insipides et des gouvernants socialo-communistes (Zapatero, Sanchez) ou de la droite "molle" (genre "Giscard-Chirac). Pauvres Espagnols qui voulaient être "démocrates" comme la France. quelle mortelle illusion.

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