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"Musique"

Dans la dernière « newsletter » du magazine Diapason, en dehors de la pub pour le numéro qui vient de paraître, les articles sont 100% idéologiques.

— « Les femmes sont désormais majoritaires au sein du New York Philharmonic ». Ce n’est donc plus la parité qu’il faut atteindre et saluer, mais la majorité féminine. En fait le philharmonique de New York est en retard. Je vois beaucoup d’orchestres sur YouTube, et beaucoup sont depuis longtemps à majorité féminine, pour certains de façon pléthorique, et certains, notamment des orchestres de jeunes, presque intégralement féminins. Ce n’est pas forcément de propos délibéré, et en Pologne par exemple ce ne l’est certainement pas, mais cela entre dans le cadre du programme LGBT, en l’occurrence « queer ». Le résultat, parfaitement constatable, et parfaitement logique, est une perte de… virilité. On peut vouloir supprimer ces notions, mais la réalité demeure. Lorsque tous les orchestres seront très majoritairement féminins, il y aura des œuvres qui ne pourront plus sonner comme elles le doivent, et c’est déjà le cas.

— « Des membres de l’orchestre de Teodor Currentzis suspendus en Allemagne », « en raison de leur position pro-russe dans la guerre en Ukraine ». On précisera subsidiairement que ces musiciens venus pour un concert en Allemagne sont… russes. Donc dorénavant on demande aux musiciens d’orchestre, un par un, de condamner Poutine (plus fort, je n’ai pas entendu !), s’ils veulent continuer à faire de la musique.

— « Jugé raciste, un ballet de John Neumeier annulé à Copenhague. » Il s’agit d’Othello. Bien sûr le danseur qui interprète le personnage titre n’est pas grimé en noir : plus personne n’oserait commettre un « black face ». Mais voilà, le chorégraphe fait exécuter au héros une (vraie) danse de chasse africaine. Horreur. Et ce n’est pas seulement ce ballet qui est interdit : le spectacle suivant, dans un an, est supprimé du programme. John Neumeier est persona non grata à Copenhague. Le directeur du Ballet danois dit qu’il n’a rien vu de raciste, mais qu’il faut respecter la sensibilité des jeunes danseurs…

— « À Toulon, un festival pour (re)découvrir les compositrices d’hier et d’aujourd’hui. » On découvre sans cesse des « compositrices », dans des festivals dédiés ou les interprètes sont forcément des femmes, et dans des enregistrements qui se succèdent sans discontinuer. Il n’y a évidemment rien à découvrir, mais ça fait partie du délire actuel. Les hommes ont juste le droit d’applaudir.

Pourtant aujourd’hui on devrait s’occuper de la place des trans dans les orchestres et de la découverte des compositeurs et trices trans (sans oublier les non-binaires et de tous les autres genres). Cette fixation sur les femmes devient quelque peu ringarde.

Commentaires

  • Très bien observé, ce "délire" du néo-féminisme . Un tsunami de monotonie est en train d' envahir notre culture.

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