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Notre Dame du Rosaire

Propter veritátem, et mansuetúdinem, et justítiam, et dedúcet te mirabíliter dextera tua. ℣. Audi, fília, et vide, et inclína aurem tuam : quia concupívit Rex spéciem tuam.

Pour la vérité, la douceur et la justice, et que ta droite te fasse accomplir des faits merveilleux. ℣. Ecoute, ma Fille, vois et tends l’oreille : le Roi a désiré ta beauté. (Psaume 44)

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Le graduel de la messe de cette fête est repris de l’ancien formulaire de la fête de l’Assomption. Après la promulgation du dogme de l’Assomption, on a en effet fabriqué une nouvelle messe et un nouvel office en néo-latin… Notre Dame du Rosaire a donc sauvé cette pièce, qualifiée de « chef-d’œuvre de composition musicale » et de « joyau » de cette fête par dom Johner :

La beauté des vertus de Marie est décrite dans une série d'images dans l'épître. Elle est comparée à "un cèdre, un cyprès, un palmier, un rosier, un olivier, un platane". Elle ressemble à "une cannelle odorante et à un baume aromatique". Parmi ses nombreuses vertus, le Graduel attire particulièrement l'attention sur les trois suivantes : sa vérité -
elle est la réalisation de la dispensation divine de Dieu ; sa douceur - elle est la Vierge clémente, pieuse et douce ; sa justice - elle est le miroir de la justice divine. Et c'est pourquoi maintenant, avec un chœur d'anges comme escorte, elle est assumée au ciel de manière miraculeuse.

Dans le verset, les anges l'interpellent : Audi, filia - "Écoute, ô fille''. Au cours de sa vie terrestre, il y eut des paroles dures et amères qui entamèrent profondément l'âme innocente de la Sainte Mère : chaque mot qui blessait son divin Fils blessait également son cœur. Nombreuses furent les images déchirantes qu'elle eut à vivre : la pauvreté abjecte de l'étable de Bethléem, son Fils mourant sur la croix et finalement mort dans ses bras. Mais le sombre hiver de cette vie est passé - et toutes les souffrances sont terminées ; un printemps perpétuel et doux est arrivé. Maintenant, elle écoute les hymnes célestes, contemple la félicité céleste, et reçoit la couronne céleste pour orner sa tête. Le roi désire vivement sa beauté. Toute la beauté et la sublimité de son âme sont maintenant exposées dans le ciel, et le Tout-Puissant a conféré à son corps l'éclat de sa propre transfiguration.

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