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11e dimanche après la Pentecôte

In Deo sperávit cor meum, et adjútus sum : et reflóruit caro mea, et ex voluntáte mea confitébor illi. ℣. Ad te, Dómine, clamávi : Deus meus, ne síleas, ne discédas a me.

C’est en Dieu que mon cœur a espéré, et j’ai été secouru, et ma chair a refleuri, et de toute ma volonté je le confesserai. ℣. Vers toi, Seigneur, j’ai crié ; mon Dieu, ne garde pas le silence, ne t’éloigne pas de moi.

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Les mélodies des graduels sont plus ou moins des centons, c’est-à-dire composées de formules qu’on retrouve éparses dans d’autres graduels. Dans celui-ci, la première partie est entièrement originale (en dehors des cadences, naturellement), et le verset est entièrement centonisé, composé de six formules qu’on retrouve ailleurs, en dehors d’une « soudure » sur ne discedas.

La mélodie de la première moitié de la première partie est une prière sereine et intime, distillant discrètement le bonheur d’avoir été exaucé. La deuxième partie s’exalte sur l’action de grâce : je louerai le Seigneur de toute ma volonté.

La mélodie du verset commence par une longue formule bien connue, mais qui n’est jamais aussi bien servie ailleurs par son texte, car elle n’exprime nulle part ailleurs ce « clamavi », j’ai crié, qui lui convient si parfaitement.

Les formules suivantes poursuivent dans le même sens et s’enchaînent naturellement, la seule invention de la phrase étant le « ne discedas » qui à partir de la tonique relance efficacement l’élan pour la formule finale.

 

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