Selon la dernière analyse du FMI, les sanctions pénalisent la Russie beaucoup moins que prévu, et l’économie européenne nettement plus que prévu…
« L'économie russe devrait s'être contractée moins que prévu au deuxième trimestre, les exportations de pétrole brut et de produits non énergétiques se maintenant mieux qu'attendu. » De plus, la demande intérieure fait également preuve d'une certaine résilience grâce à la maîtrise de l'effet des sanctions sur le secteur financier intérieur et à un affaiblissement du marché du travail plus faible qu'escompté.
En revanche, « les effets de la guerre (sic) sur les principales économies européennes ont été plus négatifs que prévu ». Ces conséquences plus fortes sont dues à « la hausse des prix de l'énergie ainsi qu'à la baisse de confiance des consommateurs et au ralentissement de l'activité manufacturière résultant de perturbations persistantes de la chaîne d'approvisionnement et de la hausse des coûts des matières premières ».