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Aux Etats-Unis

Les députés de l’Oklahoma ont adopté hier par 73 voix contre 16 (on notera l’écrasante majorité) une loi qui interdit l’avortement dès la conception. Le texte avait été adopté par les sénateurs le 28 février par 35 voix contre 10. On rappellera que c’est seulement le 3 mai dernier que le gouverneur Kevin Stitt a signé une loi équivalente à celle du Texas (dite « battement de cœur »). Il va de soi que le gouverneur va signer la nouvelle loi (qui reprend et étend l’astuce consistant à réserver les poursuites aux habitants) puisqu’il s’était engagé à signer tout texte limitant l’avortement afin que son Etat « devienne le plus pro-vie du pays ». La Maison Blanche a évidemment aussitôt condamné le texte : « Le Président croit que les femmes ont le droit fondamental de faire leurs propres choix de santé reproductive. » (Telles sont désormais les expressions officielles, qui semblent relever plutôt de l’élevage des truies.)

Cette accélération est un signe que l’arrêt Roe contre Wade va sans doute être annulé. C’est pourquoi, de l’autre côté, la mobilisation des partisans de la culture de mort bat son plein. Alors que se multiplient les villes qui se déclarent « sanctuaire de l’enfant à naître », le conseil municipal de Baltimore (Maryland) vient de voter une résolution faisant de Baltimore un « sanctuaire » pour les femmes qui veulent avorter, grâce à la création d’un « Fonds de Baltimore pour l’avortement ». Lequel sera abondé par les deniers publics et des dons privés. Les initiateurs soulignent que cette initiative était nécessaire après la fuite du document de la Cour suprême indiquant que l’arrêt Roe contre Wade allait être annulé…

 

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"Nous sommes fiers du travail que nous faisons afin d'assurer l'accès au soin d'avortement dans le Maryland et sommes si contents que le conseil municipal de Baltimore soit d'accord que la santé reproductive est assez importante pour être protégée."

(Il est donc parfaitement clair que "santé reproductive" veut dire "droit de tuer les bébés à naître".)

Commentaires

  • Attention, quand on parle de Baltimore, on parle de la misère. Dealers, drogués, prostitution pour de la drogue, champ de tentes en pleine ville, immeubles insalubres, c'est de pauvres gens qui ont perdu toute dignité. Tomber enceinte dans cette crasse, c'est avorter à tout prix, même au prix de mutilations. A Baltimore, la petite classe moyenne qui arrive à peine à surnager doit accompagner les enfants à l'école en slalomant au milieu de zombies ambulants, c'est très impressionnant à voir.

    Pour les ricains, Baltimore n'a qu'une seule valeur, c'est de se situer à 50 kilomètres de Washington. Alors il s'est créer une huper-classe (qui n'a pas besoin d'autorisation ou d'aide pour avorter), et il ne reste que le centre d'affaire de potable et le "secteur North", avec au moins une bonne université. Mais en réalité, c'est les pauvres de la capitale qui viennent s'établir à Baltimore. Une villa de 20 millions de dollars à Washington n'en vaut que 4 dans le secteur North de Baltimore. Un truc typiquement à l'américaine : ghetto de riches, ...pauvres de Washington mais quand-même assez riches qui viennent chercher à Baltimore ce qui leur est inaccessible dans la capitale.

    Bref, dans un cas comme celui-ci, il faut se débarrasser des vaut-riens pour transformer la cité en une ville "tendance", et comme c'est ces "riches de Baltimore" qui payent des impôts, eh bien c'est eux qui commandent.

    Voilà la situation, les misérables auraient pu rester misérables sans que personne ne les emmerdent (même pas les flics, très compréhensifs sur les zombies), mais les nouveaux riches veulent éradiquer ce furoncle de la ville, et ils ne s'arrêteront que lorsqu'ils auront remodelé la ville à leur image, c'est à dire : Orgueilleuse, hypocrite, sans la moindre empathie, belle du dehors mais sépulcre blanchi du dedans !

    Moi je vous le dit cher Daoudal, à Baltimore, les laissés pour compte et les zombies, avortement ou pas (vu leur situation), entreront au Royaume des Cieux bien avant cette huper-classe dégénérée !

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