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4e dimanche après Pâques

Allelúia, allelúia. Déxtera Dómini fecit virtútem : déxtera Dómini exaltávit me.

Allelúia, allelúia. La droite du Seigneur a fait éclater sa puissance ; la droite du Seigneur m’a exalté.

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L’alléluia Dextera Domini est dit du quatrième mode parce que son jubilus se termine sur fa-mi. Mais il commence comme un premier mode, et les trois terminaisons Dei, virtutem et Domini sont également du premier mode. Ce qui lui donne un air un peu étrange. Les deux dextera sont en opposition, le premier descendant, le second ascendant, tous deux introduisant Dei et Domini sur des formules à peu près identiques, avant exaltavit me qui donne tout son sens à la mélodie du jubilus qui s’exalte.

Voici cet alléluia par les moines du Barroux, dans un enregistrement sur cassette de 1994 (historique !).


podcast

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Michael Haydn composa d’innombrables (jolis) motets liturgiques pour la cathédrale de Salzbourg. Ils se ressemblent tous, mais celui sur l’alléluia Dextera Domini sort peut-être du lot.

Commentaires

  • Une heureuse découverte, en effet! Merci pour ces trois minutes de beauté.

  • La version du Missel, reprise par M. Haydn, commence par "Déxtera Dómini" alors que celle du Graduel débute par "Déxtera Dei". Simple reprise de la Vetus latina ou bien correction du liturgiste ? Petite divergence intéressante, me semble-t-il.

  • En effet, je ne m'en suis même pas rendu compte. Ça arrive de temps en temps que le texte du chant ne soit pas exactement celui du missel. Au moins une autre fois, mais je ne sais plus où...

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