Grosse fuite à la Cour suprême des Etats-Unis, aussi inédite que l’est l’enjeu : Politico a révélé le premier projet de l’arrêt qui va renverser l’arrêt Roe contre Wade.
Il s’agit de l’opinion majoritaire, dans le cadre de l’affaire d’une loi du Mississippi qui interdit l’avortement après 15 semaines, rédigée par le juge Samuel Alito. « Roe était scandaleusement mauvais depuis le début », écrit-il, « il est temps de binen prêter attention à la Constitution et de renvoyer la question de l’avortement aux représentants élus du peuple ».
Ci-après la dernière page du projet. Avec la conclusion : « Nous terminons cette opinion comme nous l’avons commencée. L’avortement est une profonde question morale. La Constitution n’interdit pas aux citoyens de chaque Etat de réguler ou interdire l’avortement. Roe et Casey se sont arrogé cette autorité. Nous renversons maintenant ces décisions et nous rendons l’autorité au peuple et à ses représentants élus. »
Des barrières métalliques ont été installées dans la nuit devant le siège de la Cour suprême… juste avant la première manif des acharnés de la culture de mort.
Commentaires
"Des barrières métalliques ont été installées dans la nuit devant le siège de la Cour suprême… juste avant la première manif des acharnés de la culture de mort."
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Prudente précaution, avant le déchaînement prévisible des suppôts de Satan mécontent du juge Samuel Alito.
" et nous rendons l’autorité au peuple et à ses représentants élus" C'est une décision hypocrite et dangereuse. Et si le peuple veut continuer le massacre des innocents? C'est du relativisme à l'américaine. L'avortement est un crime contre Dieu, aucune autorité humaine ne peut l'autoriser et il n'est pas besoin d'interdire ou de restreindre par des lois locales un crime odieux.
J'ai failli l'écrire, en signant Dauphin. Puis je me suis dit que peut-être vous me lâcheriez, pour une fois... et surtout que vous éviteriez ce hors sujet, pour une fois.
C'est si difficile à comprendre que la Cour suprême est là pour vérifier la conformité à la Constitution, rien d'autre ? Et que c'est tout simplement héroïque de sa part de vouloir le faire en ce sens?
Si le patron de ce blog est tenté de signer à la place de quelqu'un d'autre , cela devient lucolique.
La Cour Suprême avait imposé à tous les états une décision illégale et anticonstitutionnelle. Maintenant elle va déléguer ce soin aux représentants élus: les démocrates continueront le massacre avec quelques républicains parjures. C'est un mieux, bien entendu, puisque quelques états pourront interdire l'avortement. Mais les autres? Attendons les élections de mi-mandat.
Dans ce domaine, il est encourageant de la part de notre hôte qu'il prenne la peine de relever toutes les initiatives qui vont à contrecourant et même à remonte-pente. Et je ne sache pas qu'il y en ait beaucoup ailleurs qu'aux Etats-Unis, en particulier, me semble-t-il, depuis l'élection de Donald Trump qui a en quelque sorte lancé ce mouvement paradoxal.
Chez nous, tout va toujours dans le mauvais sens et si l'on peut être assuré d'une chose avec la "droite", même celle qui se prétend nationale, c'est qu'elle n'a jamais rien fait ni ne fera jamais rien contre les lobbies maçonniques qui promeuvent l'assassinat des bébés dans le ventre de leur mère. C'est peut-être pour cette raison que Dieu ne lui donne pas la victoire.
les avortueurs sont prêts à tout : Un "accident" d'un juge pro vie n'est pas exclu ! Il va falloir tenir bon !
Il semble évident que le lobby de la culture de mort a truffé l'administration de la Cour Suprême d'agents d'influence et d'espions. Cette "fuite" semble bien organisée pour provoquer une gigantesque campagne de presse mondiale destinée à bloquer toute velléité de la Cour Suprême de revenir ne serait-ce que d'un centimètre sur Roe vs Wade.
Mors et vita duello conflixere mirando...
Cela pourrait avoir l'effet inverse de celui escompté (orgueil US), surtout quand les Etats-Unis ont un président non élu, qui serre la main aux rideaux après ses conférences et dont le fils se filme en train de fumer du krak dans un lit d'hôtel avec trois préados à poil.
Crack, je n'ai jamais su écrire ce mot et je n'y ai jamais goûté. Je ne sais pas non plus écrire Krash ou crash, ni crac (Macron est-il un adepte du crack, un type qui frime en haut de son krak, l'homme du grand crash ou un crac : ne rayez qu'une réponse). "Que le grand cric me croque" (emprunté par le chevalier de Hadoque au Céline de Mort à crédit), tous ces mots sont affreux !
Ben non, voyez : le champion (la mention à rayer) n'est pas un "crac" : c'est un crack qui fumerait du crack. Comme président, il a une certaine dignité, donc il sniffe.
Le Crique le croque !