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Saint Pierre de Vérone

On l’appelait autrefois saint Pierre martyr, et dom Pius Parsch l’appelle « le martyr du Credo » :

Saint Pierre, martyr, né à Vérone, vers 1205, de parents hérétiques, entra dans l’ordre dominicain l’année de la mort de saint Dominique (1221). Il fut un zélé prédicateur ; il convertit beaucoup d’hérétiques et mourut martyr. Comme il n’était encore qu’un enfant de sept ans et fréquentait l’école, son oncle qui était hérétique lui demanda un jour ce qu’on lui apprenait. L’enfant répondit hardiment : « Le symbole des Apôtres ». Ni les flatteries, ni les menaces de son père ou de son oncle ne purent ébranler la fermeté de sa foi. — Près de mourir, il récita encore le symbole des Apôtres que, dans son enfance, il avait professé avec tant de courage. Il reçut immédiatement un nouveau coup de poignard et c’est ainsi qu’il conquit la couronne du martyre, en 1252.

Pratique : Saint Pierre, martyr, que nous célébrons, aujourd’hui, aurait écrit sur le sol, avec le sang de ses blessures, le mot « Credo ». Que la profession de notre foi soit notre sauvegarde dans la vie et dans la mort ! Nous devrions, de temps en temps, méditer un article du Credo. Récitons-nous notre Credo ? Récitons-le avec une ferveur particulière pendant la messe en songeant que, pour chaque mot, du sang de martyr a coulé... Que le Credo, à chaque messe du dimanche, soit notre martyre (c’est-à-dire notre témoignage) !

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Détail d’un retable, musée du couvent des dominicaines de Salamanque.

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