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Mardi de Pâques

Deus, qui Ecclésiam tuam novo semper fœtu multíplicas : concéde fámulis tuis ; ut sacraméntum vivéndo téneant, quod fide percepérunt.

O Dieu, qui agrandissez sans cesse votre Église par une nouvelle génération : accordez à vos serviteurs de garder dans leur vie le sacrement qu’il ont reçu par la foi.

La collecte se rapporte à la nouvelle génération qui a réjoui l’Église, en accroissant le nombre des croyants.

Sacramentum vivendo teneant veut dire réaliser tout le contenu du baptême, qui nous communique la vie même de Jésus-Christ ! Quel vaste et sublime programme de vie, annoncé aujourd’hui avec une solennelle simplicité de langage, qui rappelle celui même de Dieu, aussi simple que tout-puissant ! Aucune âme humaine n’aurait su, certes, trouver une inspiration aussi élevée, et ne pourrait, à plus forte raison, proposer aux autres, avec autant d’autorité, un idéal aussi sublime. Ce divin langage qui non seulement annonce, mais, au moyen de la grâce, accomplit ce qu’il annonce, est propre à Jésus-Christ seul. Si l’Église le répète, c’est en son nom et par son autorité ; et l’apologiste catholique pourrait tirer en faveur de l’Église, des formules mêmes de la sainte liturgie, les preuves de la divinité de sa mission.

Bienheureux cardinal Schuster

Commentaires

  • Cette collecte, par ailleurs, continue de me faire m'interroger sur l’évangile selon Saint-Marc16,16 "Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné".
    Faut-il dire que celui qui ne sera pas baptisé sera condamné ? Pourquoi n'est-ce pas dit, alors que Saint-Marc dit bien que "Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé"?

  • Ce n'est pas dit, ou plutôt le Christ ne le dit pas, parce que c'est ainsi. Le Christ n'a précisément pas dit que celui qui ne sera pas baptisé sera condamné. Parce que les sacrements sont des garanties, pas des nécessités. la grâce de Dieu n'est pas enchaînée aux sacrements comme si elle ne pouvait passer que par eux. Dieu fait passer sa grâce comme il le veut. C'est pourquoi les théologiens ont inventé le "baptême" de "désir" (sans même que le désir soit formulé), - outre le "baptême" de sang du martyr...

  • Effectivement, merci. Et je retrouve cela (les sacrements qui sont des garanties, pas des nécessités) dans une conférence d'Eugène de Villeurbanne.

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