Levábo óculos meos, et considerábo mirabília tua, Dómine, ut dóceas me justítias tuas : da mihi intelléctum, et discam mandáta tua
Je lèverai les yeux, et je considérerai vos merveilles, Seigneur, afin que vous m’enseigniez vos préceptes. Donnez-moi l’intelligence afin que j’apprenne vos commandements.
L’offertoire fait écho à l’introït. Celui-ci disait que nos yeux sont tournés vers le Seigneur comme ceux des esclaves vers leur maître. Celui-là dit que je lève les yeux vers les merveilles de Dieu. L’introït demande la miséricorde, l’offertoire l’intelligence.
Par la schola de la chapelle du palais impérial de Vienne.
Commentaires
En découvrant avec surprise que j'ai traduit toute seule sans regarder votre traduction (avec une petite erreur), je réalise que j'aurais été meilleure en latin au collège lycée si la messe, avait encore en latin à cette époque, Et pas que moi certainement.
Au collège, mon niveau était assez mal traduit par mes notes car ma voisine et moi-même nous partagions les versions notées à faire en classe, chacune une moitié du texte. Ce qui n'est pas glorieux. Étions nous les seules à avoir eu cette idée, je le pensais à l'époque, mais c'était de toute façon injuste pour ceux qui ne trichaient pas.
Je m'étonnais que la prof ne nous ait jamais attrapées mais je crois simplement que ces versions notées étaient l'occasion pour elle de corriger tranquillement ses copies de français.
Bon, mes années de latin m'ont tout de même permis de connaître l'existence des déclinaisons et différents temps, ce qui est utile maintenant.
Je raconte un peu ma vie désolée.
Je voudrais surtout rendre hommage à la beauté de cette liturgie, beauté qui d'ailleurs se voit aussi dans les traductions.Il y a toujours cette attirance, cette tension même, vers ce qui est élevé et c'est très beau.
En cela j'aime beaucoup l'emploi qui est fait du futur, et qui traduit très bien cet état.