Jesu, dulcis memória,
Dans vera cordis gáudia :
Sed super mel, et ómnia,
Ejus dulcis præséntia.
Jésus ! Nom de douce souvenance, qui donne au cœur les joies véritables ; mais plus suave que le miel et toutes les douceurs, est la présence de Celui qui le porte.
Nil cánitur suávius,
Nil audítur jucúndius,
Nil cogitátur dúlcius,
Quam Jesus Dei Fílius.
Nul chant plus mélodieux, nulle parole plus agréable, nulle pensée plus douce, que Jésus, le Fils de Dieu.
Jesu, spes pœniténtibus,
Quam pius es peténtibus !
Quam bonus te quæréntibus !
Sed quid inveniéntibus ?
Jésus ! espoir des pénitents, que vous êtes bon pour ceux qui vous implorent ! bon pour ceux qui vous cherchent ! Mais que n’êtes-vous pas pour ceux qui vous ont trouvé !
Nec lingua valet dícere,
Nec líttera exprímere :
Expértus potest crédere,
Quid sit Jesum dilígere.
Ni la langue ne saurait dire, ni l’écriture ne saurait exprimer ce que c’est qu’aimer Jésus ; celui qui l’éprouve peut seul le croire.
Sis, Jesu, nostrum gáudium,
Qui es futúrus præmium :
Sit nostra in te glória,
Per cuncta semper sǽcula. Amen.
Soyez notre joie, ô Jésus, vous qui serez notre récompense : que notre gloire soit en vous, durant tous les siècles, à jamais. Amen.
Commentaires
Merci !
C'est ce cantique qui est excellent pour les débutants de Latin (seule difficulté : les comparatifs neutres en -ius à la 2° strophe). Le précédent mentionné comportait un verbe déponent, forme que même les élèves de khagne d'aujourd'hui ne parviennent plus à comprendre.
Parmi les preuves de la divinité du Christ (les innombrables prophéties de l'Ancien Testament qu'il a réalisées à la lettre, ses miracles, la vérité inépuisable de chacune de ses paroles, sa résurrection d'entre les morts), la moindre n'est pas "le Nom au-dessus de tout nom".
Alexandre ? César ? Socrate ? Aristote ? Kant ? Michel-Ange ? Bach ? Mozart ? Marx ? Freud ?
Le Nom au-dessus de tout nom...
J'aurais dû ajouter Bouddha et Mohamed dans ma liste. Ils vont bien ensemble : Bomoudamed.
Je pense que c'est le même feu partout : au Paradis, au purgatoire et en enfer. Je ne mettrais pas ma main à couper là-dessus, mais c'est une idée théologique : notre âme se branche ou elle ne se branche pas.
Je ne vois pas du tout le rapport avec l'hymne, mais je pense aussi qu'il n'y a qu'un seul feu. Le feu divin. Saint Augustin l'expliquait en prenant l'exemple du soleil: la lumière du soleil réjouit celui qui a l'œil sain, mais fait mal à celui qui a l'œil malade. Et elle est invisible à l'aveugle...