Hymne des vêpres du mardi, troisième jour de la Création.
Tellúris ingens Cónditor,
Mundi solum qui éruens,
Pulsis aquæ moléstiis,
Terram dedísti immóbilem
Puissant Créateur de la terre, qui, dégageant le sol du monde de la masse des eaux, avez fixé la terre dans sa stabilité :
Ut germen aptum próferens,
Fulvis decóra flóribus,
Fecúnda fructu sísteret,
Pastúmque gratum rédderet.
Afin qu'elle produisît des semences appropriées et que, toute parée de fleurs brillantes, elle devînt féconde en fruits, et offrît ainsi un aliment agréable ;
Mentis perústæ vúlnera
Munda viróre grátiæ :
Ut facta fletu díluat,
Motúsque pravos átterat.
Purifiez par la rosée de votre grâce les blessures de notre âme desséchée, afin qu'elle efface ses fautes dans les larmes et dompte les sens révoltés.
Jussis tuis obtémperet :
Nullis malis appróximet :
Bonis repléri gáudeat,
Et mortis actum nésciat.
Qu'elle obéisse à vos lois, qu'elle évite le contact du mal ; qu'elle mette sa joie à posséder les vrais biens et évite les atteintes de la mort.
Præsta, Pater piíssime,
Patríque compar Unice,
Cum Spíritu Paráclito
Regnans per omne sæculum. Amen
Accordez-nous cette grâce, Père très miséricordieux, ainsi que vous, Fils unique, égal au Père, qui, avec l'Esprit Consolateur, régnez à jamais. Ainsi soit-il.
Les deux premières strophes et la doxologie :