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14e dimanche après la Pentecôte

Bonum est confídere in Dómino, quam confídere in hómine. ℣. Bonum est speráre in Dómino, quam speráre in princípibus.

Il est bon de se confier dans le Seigneur que de se confier en l’homme. ℣. Il est bon d’espérer dans le Seigneur que d’espérer dans les puissants.

Le graduel de ce dimanche est formé de deux versets du psaume 117 qui montrent l’absence de comparatif en hébreu, et le respect de cette absence par le traducteur latin traduisant le grec qui lui-même ne l’a pas. Une première fois saint Jérôme l’a laissé passer, puisqu’il vérifiait seulement la conformité de la vielle version latine avec le grec, mais lorsqu’il a retraduit les psaumes d’après l’hébreu il n’a pas pu s’empêcher de le faire en bon latin : « Melius est sperare in Domino quam sperare in homine, melius est sperare in Domino quam sperare in principibus. »

La mélodie est un exemple type des graduels centons. En dehors de l’intonation (qui n’est que l’extension d’une formule connue) et de quelques liaisons, tout se retrouve dans d’autres graduels du même mode. Pourtant il y a une véritable unité mélodique, et surtout la mélodie épouse en permanence le texte. Le « centonisateur » était un génie. Au début on remarque la magnifique mélodie sur « Domino » : celle-là n’illustre que le nom du Seigneur, elle lui est réservée.

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