Giuseppe Franco Cusumano est médecin de famille à Campobello di Mazara, dans la région de Trapani, en Sicile. Depuis le début de l’épidémie il soigne et guérit les malades du covid, grâce à un traitement qu’il a élaboré en relation avec un chercheur, Giovanni Puccio. Et tous deux continuent de chercher à améliorer le traitement. Lequel est à base d’azithromycine, d'hydroxychloroquine, d'anti-inflammatoires et d'héparine de bas poids moléculaire.
En juin dernier, dit-il, il y a eu une trentaine de cas positifs avec symptômes à Campobello di Mazara. « Presque tous ont été traités avec des réponses satisfaisantes par la thérapie à domicile que nous utilisons déjà depuis un an pour traiter le Covid-19 dès les premiers symptômes. Quatre n'ont pas répondu à la thérapie, peut-être parce que c'était un variant plus agressif, alors je suis allé en personne leur administrer un goutte-à-goutte avec du glutathion 1,8 g, 600 mg d'acétylcystéine et un flacon de vitamine C, et en deux jours nous avons résolu avec succès ces cas qui prenaient une mauvaise tournure. Maintenant, les patients vont bien et sont tous négatifs. »
(Résumé d’une dépêche de l’Agence nationale de presse italienne, qui n’est pas plus favorable que la nôtre à ce genre de chose.)
Commentaires
Nous sommes à une époque où les médecins qui font leur boulot sans être intrusifs ou totalitaires, bref qui soignant les patients, sont de plus en plus rares. Il suffit de voir les programmes de leurs études: matérialisme et utilitarisme, hyper-spécialisation, disparition du médecin de famille, numerus clausus stupide. Médecin, ce n'est plus une vocation.
qui "soignent"
J'ai profité pendant 25 ans d'un excellent médecin de famille, un type au diagnostic infaillible. Mon expérience récente est que la médecine française d'aujourd'hui est aussi ruineuse que minable. J'ai traîné pendant deux fois deux ans, de radios en IRM en passant par les scanners, deux pathologies insolites mais bénignes, d'un spécialiste l'autre. Ce ne sont pas eux qui m'ont dit qu'elles étaient bénignes, mais dans le cas contraire je suppose que j'aurais eu dix fois le temps de mourir entre deux rendez-vous ou le cul sur une chaise dans une salle d'attente.
Synthèse de la pensée d'Antonin Artaud : s'il n'y avait pas de médecins, on n'aurait pas besoin de malades. Encore un prophète !
Bien qu'aujourd'hui le mal vienne surtout des apothicaires ou des labos qui préparent leurs potions astringentes, médecines purgatives et roboratives, juleps hépatiques et somnifères et autres clystères détersifs ou rémollients pour faire pourrir bien vite "les entrailles de Monsieur".