Après la messe de la vigile de saint Laurent, le graduel dit des séquences de Notker donne logiquement la messe du jour de la fête : In nat(ale) eius die. (L’inscription est précédée du début de l’antienne de communion de la vigile : « Qui vult ven(ire) ».)
Curieusement, si l’introït est orné comme il se doit d’une belle lettrine, il n’en est donné que les premiers mots, sans indication de mélodie : « Confessio et pul(chritudo) ». Je ne sais pas pourquoi. Etait-il alors utilisé en une autre occasion ? Toujours est-il que le graduel commence immédiatement, complètement noté quant à lui.
On remarque la plongée dans la nuit (nocte), au-dessous de la tonique, et, dans le verset, la montée en flammes sur est, au-dessus de l’octave de la tonique.
Le voici par les moniales d’Argentan.
Probásti, Dómine, cor meum, et visitásti nocte. ℣. Igne me examinásti, et non est invénta in me iníquitas.
Vous avez éprouvé mon cœur, Seigneur, et vous m’avez visité de nuit. Vous m’avez fait passer par le feu, et il ne s’est pas trouvé d’iniquité en moi. (Psaume 16)