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9 août 2021

Ce jour commence une discrimination comme il n’y en a jamais eu au cours de l’histoire, et cela dans « la patrie de la liberté et des droits de l’homme ».

Voilà déjà bien longtemps que je ne peux plus entrer dans une boutique, parce qu’il n’est pas question que je me mette une serviette hygiénique sur la figure.

Depuis le 21 juillet je n’ai plus le droit d’aller au cinéma, au théâtre, au concert.

Et à partir de ce jour je n’ai plus le droit d’aller au bistro ou au restaurant, ni de prendre le train ou l’avion.

Certains ont évoqué l’étoile jaune, mais la comparaison n’est pas pertinente : l’étoile jaune n’empêchait pas d’aller au restaurant ni de prendre le train.

Certains ont évoqué l’apartheid, mais la comparaison n’est pas pertinente : l’apartheid n’empêchait pas les noirs d’avoir leurs restaurants ni de voyager.

On pourrait aussi penser à la dhimmitude, mais la comparaison n’est pas pertinente : la dhimmitude n’empêchait pas les chrétiens d’avoir leur propre vie sociale et culturelle.

Si l’on s’en tient à cette discrimination précise entre vaccinés et non vaccinés (aggravée par la discrimination entre les accros du smartphone et ceux qui comme moi ne savent même pas ce qu’est un QR Code), je ne vois donc aucune comparaison possible dans l’histoire.

*

Parmi les militants de la discrimination, on doit désormais compter Sandro Magister, qui publie avec force trompettes un texte qui en fait l’apologie et accuse ceux qui la refusent d’être des destructeurs de la société. Il s’agit d’un long texte d’un super-intello, auquel je n’ai à peu près rien compris sinon que lorsqu’on est catholique on doit obéir aux autorités civiles anticatholiques car ce sont elles qui garantissent la vraie liberté face à l’anarchie qui gagne les rues avec la complicité de certains tradis…

Comme quoi c’est vraiment vrai que le vaccin rend fou.

Commentaires

  • Sandro Magister rejoint ceux qui ont grillé leurs derniers neurones, comme Roberto de Mattei, hélas.
    Ecoutons et diffusons plutôt Mgr Aillet et Mgr Vigano (pas très bien vu par le patron de ce blog, hélas).
    Pas de souci, je n'allais jamais ou presque au cinéma ou au restaurant et j'irais me ravitailler dans les boutiques musulmanes ou directement chez les paysans. Adieu Auchan et autres usines marchandes, ce n'est pas une grande perte. Et je résisterai à la tentation de commander chez les Amazon et autres lucifériens.

  • L' alternative existe :
    https://fr.ziverdokit.store

  • Merci Victor: Fabriqués en Inde et il faut acheter de grandes quantités.
    N'importe quel médecin en France peut vous prescrire ces médicaments et le pharmacien est tenu de les délivrer. L'interdiction du ministère de la maladie est nulle, et non avenue, illégale quoi. Il y a encore des médecins et des pharmaciens intelligents. Cherchez-les et faite le savoir aux patients intelligents.

  • J'ai envoyé un bref courriel au Recteur de la basilique de Sainte Anne d'Auray que je trouvais "inadmissible" l'imposition du "passe sanitaire" à l'entrée du sanctuaire. J'ai eu en retour une longue réponse argumentée d'une longue citation de Saint Paul sur le devoir du chrétien d'obéir aux autorités légales. Avec en supplément la leçon de morale : ceux qui s'opposent à cette obligation sont des égoîstes irresponsables,


    Et j'apprends que lors de la venue de François en Slovaquie, la célébration sera interdite aux non-vaccinés...

  • Une fois de plus le clergé précède les désires du régime de Macron car, à ce jour, les établissements de type V ne sont pas concernés par le passeport vaccinal pour les activités cultuelles.

  • Ils ne répètent que leur infamie de mars 2020, le pouvoir n'a pas fermé les églises, mais le Bergoglio et les évêques, oui.....On ne change pas une équipe qui gagne. "Catholiques, passez-vous de sacrements, vaccinez-vous, obéissez aux dictateurs (dont nous sommes)", voilà le discours des conférences épiscopales.

  • Le Recteur de la basilique de Sainte Anne d'Auray ferait bien de regarder ce que dit Jean-Frédéric Poisson
    https://twitter.com/christo70638255/status/1424431173502128128
    (deux mini-vidéos)
    et de se référer au document on ne peut plus officiel auquel il se réfère.
    Très insolemment, je ferais volontiers remarquer à Monsieur le Recteur que, concernant la petite Anne Franck (je sais, ce n'était pas en France) ceux qui l'ont cachée agissaient en désobéissance à la loi, alors que ceux qui l'ont déportée obéissaient aux autorités légales.

  • Je revois Un homme pour l'éternité, qui a ses thuriféraires, et je me demande ce qui a intéressé un assez bon faiseur hollywoodien, comme le juif autrichien Zinnemann, et la production britannique de l'époque. Il est clair qu'un tel film ne trouverait pas un dollar aujourd'hui.
    Thomas More fait partie de ces saints qui ont mal commencé et bien fini. Il semble qu'une mauvaise raison, un défaut comme l'entêtement, permette à quelques uns de bien finir. Espérons qu'il ne sera pas permis à l'agent des Rothschild de nous éprouver jusque-là.

  • La séquence où les bonnes femmes de sa famille viennent le tenter dans sa prison est très bien vue.

  • Lu dans Télérama :
    "Orson Welles est admirable dans son unique scène cardinalice et Robert Shaw hallucinant en Henry VIII évoquant Néron et annonçant Trump."
    Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Les Monty Python peuvent se rhabiller ! Nous avons Télérama !
    Qui ? Olivier Rajchman.

  • Je me permets d'inviter tous les lecteurs de ce blog à se reporter à la conférence du "taulier", qui doit dater si je ne m'abuse de 2002 : Comment une démocratie devient totalitaire.
    Sans flagorner ce monsieur qui efface mes meilleurs posts, on ne peut pas faire plus prophétique.

  • Vraiment l'époque est captivante et tragique. Plus le temps passe, plus nous entrons dans des choses fondamentales, en commençant par le vocabulaire. Un vocabulaire symptomatique.

    On parle de "vacciner" les gens. Mais cette expression résume un déni officiel de leur subjectivité et de leur liberté. On ne vaccine pas les gens ; ce sont eux qui se font vacciner ou font vacciner leurs enfants par le moyen de praticiens agréés de la santé. Au contraire, une femme violée ne s'est pas fait violer, mais elle a été violée. Tout part donc d'un acte subjectif et libre, conforme à la nature de l'homme et à sa dignité. Mais en régime sanitaire français, tout part d'un déni des êtres et des fins qu'ils poursuivent par eux-mêmes, de la part de la puissance publique.

    D'une altération du vocabulaire, nous sommes passés à une vision pervertie de la personne humaine et du peuple, et en conséquence à une version corrompue de l'autorité publique et de la démocratie elle-même.

    Pour saisir l'enchaînement de ce processus de corruption sociale par le moyen de l'actuelle puissance publique, il est bon de revenir au facteur principal qui le sous-tend, à savoir un matérialisme assumé au cœur de l'action politique, puis dans la conception et l'application du droit.

    D'un point de vue politique, l'actuel pouvoir contourne par tous moyens la dignité fondamentale de la personne humaine et de la culture d'un peuple qu'il est pourtant chargé d'unifier par son autorité légitime. Ce pouvoir ne connait pas l'homme ni la culture d'un peuple. En conséquence de quoi il n'établit pas son droit positif sur le fondement de prérequis "métajuridiques" illustrant la capacité culturelle des êtres et des peuples à faire loi par eux-mêmes et pour cette raison, à se doter de pouvoirs publics conformes à leur dignité, à leur culture et à leurs légitimes aspirations.

    Sous ce pouvoir inouï et inégalé, les êtres et le peuple n'ont pas leur mot à dire. La puissance publique leur est comme extérieure. Elle est une puissance étrangère, parce qu'elle comprend le peuple comme une masse et finalement comme une masse de manœuvre.

    Matérialistes par nature et pour cette raison gagnés au culte de l'efficacité, nos pouvoirs publics, puissance extérieure et désormais étrangère au peuple français, tiennent un langage qui, pour contradictoire qu'il soit, obéit constamment à une logique utilitariste, à une logique productiviste des fins qu'il s'est données. C'est pourquoi tout a été planifié pour que le vaccin de masse soit l'unique issue de survie personnelle et sociale du peuple français. Si pour l'heure l'obligation vaccinale n'est pas à l'ordre du jour, peu importe. Seul le résultat compte. Il suffit d'obtenir le même résultat par la réduction des droits des réticents, par l'instauration de la zizanie sociale, par la désignation des coupables, par la légitimation légale et sociale des sanctions qui les frappent, sanctions qui les atteignent dans leur vie quotidienne, professionnelle et familiale, dans la gestion de leur santé, dans l'élaboration de leur jugement et de leurs décisions les plus individuels. Il s'agit donc d'obtenir le résultat escompté par la pression extérieure et matérielle de circonstances savamment organisées, allant jusqu'à la transgression des rôles dans la surveillance de tous contre tous.

    Dans ce processus, il n'est pas étonnant que l'exercice de la médecine soit livré à la même pression matérialiste en vue d'une même corruption. Les notions de liberté prescriptive et de secret de la prescription, marquant le caractère intersubjectif de la relation médicale, ont volé en éclats. La profession médicale qui est un art se retrouve elle-même utilisée à des fins étrangères à la pratique du soin. L'interdiction de traitements précoces et l'organisation de la précarité hospitalière constituent un précieux goulot d'étranglement pour servir l'objectif poursuivi, à savoir la soumission d'un peuple et de sa pensée à des élaborations scientifiques péremptoires et mouvantes se substituant à la culture humaniste du soin des personnes. Dans ce processus, la médecine n'est plus elle-même. Elle n'est plus rien.

    S'il fallait chercher la raison d'un processus matérialiste qui agresse et égare les citoyens avec le peuple qu'ils forment, il faudrait soulever une cause homogène, à savoir une cause matérielle. Un pouvoir matérialiste ne cherche à se satisfaire qu'à travers un double élément matériel : la domination coercitive et l'appui de décideurs économiques avec lesquels se pratique un gigantesque renvoi d'ascenseur.

    Devant un tel processus, je pense que la première réponse consiste en une révolte/résistance anthropologique, déjà à l'œuvre dans nos rues. Pour ma part, j'ai puisé à deux textes majeurs et d'actualité brulante, à savoir : le radio-message de Pie XII sur la démocratie du 24 décembre 1944 et le discours de Jean-Paul II à l'Unesco du 2 juin 1980. On y trouvera des éléments fondamentaux d'une anthropologie naturelle et chrétienne dans la sphère socio-politique. Cela va quand même plus loin que certaines déclarations ecclésiastiques de caractère légaliste, positiviste et finalement peu instruit. L'Église catholique, poursuivant un dialogue fécond avec d'autres milieux humains, possède une tradition à revisiter d'urgence. Par cette tradition, elle ne saurait consentir à une vision purement altruiste et finalement utilitariste de la personne et des peuples qu'elle constitue avec d'autres.

    Dans mes études en vue d'un traitement canonique des causes de nullités de mariage, j'avais eu à connaître des relations toxiques, animées par quelqu'un qui se situe au centre d'un spectacle et pour lequel les autres ne sont que des pions utiles. Souhaitons qu'un sursaut anthropologique français épargne notre peuple ou mette un terme à un tel phénomène.

  • pour illustrer samedi prochian le coup de gueule d'Yves Daoudal :

    http://soleil151.free.fr/temp/Pass_sanitaire.pdf

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