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Saint Henri

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Reliquaire de saint Henri et sainte Cunégonde, vers 1430-1440, trésor de la cathédrale de Paderborn.

Un empereur du Saint-Empire romain-germanique, qui monte au sommet de la perfection chrétienne et de la sainteté, ce n’est pas un fait commun ; aussi la fête de ce jour appelle-t-elle toute notre pieuse attention sur les fastes glorieux de saint Henri.

Il semble en effet que les vertus, les béatitudes du sermon sur la montagne, rencontrent une difficulté spéciale quand on les doit pratiquer sur un trône glorieux, au milieu du faste des richesses, de la puissance, des triomphes, et non dans une situation humble et pénible.

L’Écriture elle-même traite d’extraordinaire le cas d’un riche qui n’a pas couru après l’or, et la liturgie, dans les rares occasions où elle a dû célébrer les louanges des saints rois, n’a pas manqué de faire remarquer combien est plus ardue et plus glorieuse la victoire remportée par eux contre les vaines séductions de la puissance mondaine.

Il sembla qu’au XIe siècle Henri II ressemblait à Constantin. A plusieurs reprises il descendit en Italie pour défendre contre les factions le Pontife légitime. Par amour pour l’Église romaine, il prit les armes contre les Grecs qui avaient occupé le sud de l’Italie. Il employa ses trésors à fonder des sièges épiscopaux, à enrichir des églises, à doter des monastères ; bien plus : il envoya un jour à l’abbaye de Cluny, pour qu’ils fussent offerts au Sauveur, ses insignes impériaux eux-mêmes.

Bienheureux Cardinal Schuster

• Le sacramentaire de saint Henri 1, 2, 3.

Commentaires

  • Absolument incroyables ces reliquaires!
    Grande liberté artistique et modernité, si ce mot veut dire quelque chose et doit être accepté comme critère absolu de tout jugement.
    Magnifique !

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