Εἰς πᾶσαν τὴν γῆν ἐξῆλθεν ὁ φθόγγος σου, ὡς δεξαμένην τὸν λόγον σου, δι' οὗ θεοπρεπῶς ἐδογμάτισας, τὴν φύσιν τῶν ὄντων ἐτράνωσας, τὰ τῶν ἀνθρώπων ἤθη κατεκόσμησας, Βασίλειον Ἱεράτευμα, Πάτερ Ὅσιε, Χριστὸν τὸν Θεὸν ἱκέτευε, δωρήσασθαι ἡμῖν τὸ μέγα ἔλεος.
Ta voix a retenti par toute la terre, qui a reçu ton enseignement, par lequel tu as exposé les vérités divines, expliqué la nature des êtres et redressé les mœurs humaines. Royal sacerdoce, bienheureux Père, prie le Christ Dieu de nous accorder sa grande miséricorde.
Apolytikion chanté le 1er janvier dans la liturgie byzantine. Saint Basile est mort le 1er janvier 379 (le 14 juin est la date de son ordination épiscopale). Son nom veut dire « royal », et son surnom lui fut donné de son vivant. Il était le petit-fils de sainte Macrine l’Ancienne, le fils de saint Basile l’Ancien et de sainte Emmélie, le frère de saint Grégoire de Nysse, saint Pierre de Sébaste et sainte Macrine la Jeune. Il est le grand organisateur du monachisme byzantin, saint Benoît lui-même s’y réfère dans sa Règle, et il est l’auteur de livres de tout premier plan, dont le Traité du Saint-Esprit qui prouve la divinité de la troisième Personne, et les Homélies sur l'Hexaemeron (la création). La divine liturgie usitée pendant le carême (et le 1er janvier) porte son nom.