La proposition de loi de Paul Molac « relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion » a été adoptée le 8 avril contre l’avis du gouvernement. 61 députés de la majorité avaient alors saisi le Conseil constitutionnel. Celui-ci, soit par réflexe jacobin, soit pour obéir au gouvernement, soit les deux, censure « l’enseignement immersif » et l’utilisation de signes diacritiques dans les actes de l’état civil.
Autrement dit, alors qu’on croyait terminée la délirante affaire du tilde sur Fañch, le Conseil constitutionnel y remet sa couche de connerie.
Et « sur l'immersion, c'est une vision totalement dépassée », comme dit Paul Molac, et qui met en danger toutes les écoles qui fonctionnent ainsi parce que c’est tout simplement la meilleure méthode pour apprendre une langue. Mais la République jacobine n’admet toujours pas, en fait, l’existence de « langues régionales » qu’elle n’a pas encore réussi à faire disparaître totalement.
Commentaires
L'essentiel, c'est que l'arabe et l'hébreu se portent bien.
" le Conseil constitutionnel y remet sa couche de connerie."
En effet il y a deux fois "cons" dans le nom. Ce sont de triples cons et leur pouvoir de nuisance dépasse leur connerie.
Le roi de France disait "à mes peuples" et un Huron devenait français pourvu qu'il devînt catholique. Ça vous avait une autre gueule que le décret Crémieux...
Vous oubliez ce qui a été validé : " Article 6 ( ex - 2 quinquies) : Les sixième et septième alinéas de l’article L.442-5-1 du code de l’éducation sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé: «La participation financière à la scolarisation des enfants dans les établissements privés du premier degré sous contrat d’association dispensant un enseignement de langue régionale au sens du2° de l’article L.312-10 fait l’objet d’un accord entre la commune de résidence et l’établissement d’enseignement situé sur le territoire d’une autre commune, à la condition que la commune de résidence ne dispose pas d’école dispensant un enseignement de langue régionale.»
Et ça , c'est fondamental , car ça permet de financer l'école .
C'est effectivement une bonne nouvelle qui met fin à une injustice, car jusqu'ici, l'octroi de subventions pour des élèves issus d'autres communes ne dépendaient que du bon voulor des municipalités.
Ces buses, par ignorance crasse et idéologie, refusent d'admettre que les écoles en immersion ont d'excellents résultats scolaires.
A titre d'exemple, le lycée Diwan de Carhaix est 2ème dans le classement de Lycées du Finistère avec 100% de réussite au bac (même si cet examen est totalement bradé) ce qui fait enrager secrètement bien des jacobins.
Les pédagogues (sérieux et honnêtes, pas les mercenaires dégénérés à la solde de l'Education nationale) l'on constaté depuis des décennies. L'immersion dès la maternelle donne d'excellents résultats pour le français, l'appentissage des langues étrangères et les mathématiques, car la gymnastique intectuelle pour passer d'une langue à une autre développe le cerveau des enfants.
D'ailleurs, contradiction : c'est à peu près la méthode employée dans les lycées français à l'étranger, et c'est pour cela qu'ils sont des établissements d'exellence très cottés. Ce qui marche à l'étranger avec la langue française et qui contribue au prestige de la France ne marcherait pas en France avec des langues du crû ?
D'un côté on encourage les programmes Erasmus qui sont sur le même principe, et de l'autre, on condamne la même méthode sur le territoire français. Après, attention à ce que cela ne profite pas à l'enseignement de l'arabe et du turc. Ce sont des langues étrangères, et depuis 1962, l'arabe n'est plus une langue régionale. Je ne sais pas si cette loi fait la distintion,
Je ne partage pas toutes les idées de Paul Molac, mais cette loi est très bien conçue.