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A Qaraqosh

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De bien belles photos de Qaraqosh, la ville syro-catholique d’Irak qui avait été entièrement vidée de ses habitants lors de l’invasion de l’Etat islamique : 121 enfants, de deux paroisses, ont fait leur première communion en l’église Saint-Jean Baptiste. Il va y en avoir 400 autres, dit le P. Majid Attalla, le curé de la cathédrale de l’Immaculée Conception qui a célébré la messe.

Hélas on constate que là aussi la messe est célébrée face au peuple, par une triste influence occidentale, que la récente visite de François ne risque pas de corriger…

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Commentaires

  • Merveilleuse assemblée après tant de souffrances endurées !

  • ces photos sont magnifiques
    il est vrai que nos frères arabes savent depuis des siècles ce qu'est l'Islam et doivent y trouver la Force
    notre primat Mgr Barbarin a fait là-bas un travail si magnifique que l'Enfer a suscité contre lui une coalition de sodomites qui ont su faire pleurer dans les chaumières et semblent avoir eu sa peau, ce qui s'avérera surement faux
    il y a quand même eu des "dommages collatéraux": je sais qu'un enfant n'a pas été baptisé "pour punir le cardinal" et crains que ce ne soit pas le seul

  • on ne peut pas se contenter d'une joie pure ?

  • Désolé, mais je ne peux pas avoir une joie complète quand je vois des orientaux que j'admire et que je révère comme héros de la foi adopter des nouveautés occidentales contraires à toute tradition et particulièrement à la leur, ce qui est en outre un très mauvais message œcuménique.

  • Je ne connais les syro-catholiques que de nom. Savez-vous si leurs églises sont munies d'iconostases ? La photo de cette messe semble indiquer que non, mais comme le prêtre innove en célébrant face au peuple, l'architecte avait déjà innové en ne mettant pas d'iconostase...

  • Cela paraît être une bonne disposition traditionnelle du chœur, en dehors du fait que les prêtres sont à l'envers et devraient être entre le pupitre des lectures et l'autel.
    Il n'y a pas d'iconostase dans la tradition syriaque: on souligne que le chœur est sacré par des colonnes soutenant éventuellement un dôme, un dais, ce qui peut être rudimentaire, comme juste une arche en bois au-dessus de l'autel contre le mur. Mais vous voyez le pupitre des lectures, devant l'autel. Le prêtre doit proclamer la parole face au peuple et se tourner vers l'orient pour le sacrifice.

  • c'est surtout un trés mauvais message oecuménique : à l'exception des Maronites, ils ont tous une église soeur qui peut donc interpréter toute modification à leur tradition comme une latinisation imposée par Rome

  • Exact. Mais cela ne vaut pas pour la forme ordinaire qui peut se soustraire au courant général dans certains lieux quoique trop peu nombreux.

  • Le pire de la latinisation, si on ose dire, quand on voit ce qu'est devenue la latinité dans l'Eglise romaine, ce sont les messes maronites (la bonne vieille messe anticipée du samedi dans nos bonnes paroisses)

  • il me semble difficile de savoir ce qui est latinisation chez les Maronites qui n'ont pas en face d'eux de frères séparés qui pourraient le leur reprocher; ils sont les seuls dans ce cas
    je ne comprend pas trés bien ce qu'Armand veut dire quand il parle de latinisation dans l'église romaine

  • Il ne faut pas confondre célébration vers l'Orient et célébration tourné vers le Seigneur. Dans beaucoup d'églises occidentales, on peut être dos au peuple sans être vraiment tourné vers l'Orient. Et il y a des exceptions : cf. St Pierre de Rome où le pape a toujours célébré face au peuple (mais tourné vers l'Orient pour le coup...).

  • L'orient est un terme liturgique. Le prêtre célèbre vers l'orient quand il tourne le dos à la nef. De ce fait il est toujours tourné vers l'orient même dans les églises construites au temps où on ne savait plus pourquoi elles devaient être orientées.

    Le cas des antiques basiliques romaines est particulier. Elles étaient occidentées, et les papes célébraient vers l'Orient géographique.

  • Quelques exceptions ailleurs.
    En France au moins une : la. cathédrale de Besançon, où l'on a commencé à célébrer dos au peuple, je dis bien "dos", seulement au début du XVIIIème.
    Le placement particulier de cette église sur son éminence rocheuse avait peut-être conditionné. cette non-orientation.

  • "A l'orient de..." est aussi un terme maçonnique, beaucoup d'emprunts à la tradition catholique, à commencer par le triangle et l'oeil,le meilleur je pense, symbole de la Trinité, hélas pollué et désormais univoque à cause des bons "frères".

  • Dans le sens du commentaire de @Club : la basilique de Montmartre est orientée Nord-Sud à cause de l'étroitesse (relative) du terrain.

  • Au moins les communiants sont ils biens placés et dans le calme.
    Ce n’est pas le gros boxon comme en France.

  • J'ai vu, à Lyon (Saint-Augustin, Croix-Rousse), des communions de groupe, où les gamins retiraient leur malabar avant d'aller recevoir le Sauveur du Monde.

  • qu'est-ce qu'une communion de groupe ?
    on peut espérer de toute façon que le nouvel archevêque, saint-cyrien, va veiller à la discipline

  • Une première communion où l'on fait communier un troupeau d'une trentaine de gosses, catéchisées par des bonnes femmes sur lesquelles sont passées des légions romaines et toute l'armée rouge, jusqu'à ce qu'elles se décident à faire un mariage bourgeois. Elles sont allées voir monsieur le Curé pour lui expliquer qu'entre le yoga, l'acupuncture et la mise en plis elles n'avaient rien à foutre, et elles racontent aux enfants que Dieu est amour (je m'abstiendrai ici de toute obscénité blasphématoire) et que le diable et l'enfer n'existent pas...
    Je les ai rencontrées.

  • "catéchisés"

  • me garantissez-vous que la préparation à la première communion se passe ainsi à Lyon ?
    j'y ai été préparé à Ecully par les oblates du Sacré Coeur et ça ne se passait pas du tout comme ça

  • Je ne garantis rien du tout, encore moins à l'échelle d'une ville comme Lyon. Je n'ai pas eu les moyens de scolariser mes filles hors-contrat et j'ai pu constater le niveau de la catéchèse que dispensaient les mamans volontaires de l'enseignement élémentaire privé. Quand ma cadette, en CE1 à l'époque, nous a expliqué un soir que Madame Trucmuche (championne toute catégorie des soirées d'anniversaire dites pyjama dans son appartement de 150 m2) racontait aux jeunes catéchumènes que l'enfer n'existait pas, je l'ai retirée du catéchisme et lui ai offert celui de saint Pie X. Pour le chewing-gum, je l'ai constaté de visu, mais je confesse que le gamin que j'ai vu faire était du nombre des invités de la famille, et non des premiers communiants.
    Je peux vous dire aussi que, dans certains collèges privés catholiques, l'éducation religieuse a pris la forme étrange de collectes de piles usagées, de pyramides de godasses ou d'étendages couverts de masques anti-covid... De toute façon, plus c'est con, plus ça plaît à l'engeance pseudo-catho... C'est assez extraordinaire.

  • ce n'est ni trés nouveau ni trés lyonnais; mon père a fait toute sa scolarité dans le trés renommé collège catholique Stanislas, à Paris, en partie grâce à une sorte de bourse de la société dont son père, mort quand son fils avait douze ans, avait été secrétaire général, une parfaite éducation chrétienne aurait donc été garantie, si garantie que mon père a toujours douté du caractère sacerdotal des prêtres catholiques de rite oriental et était persuadé que le diaconat était une invention du dernier concile:
    quand il allait à Lourdes, c'était pour boire pieusement l'eau de la source plus que pour aller à la messe;
    il est vrai que j'ai fait une expérience analogue à Saint Nicolas du Chardonnet : j'avais reçu le scapulaire à Ars peu aprés ma première communion et le portait sous la forme d'une médaille; des années plus tard, à Paris, je la perdis et me dis que j'aurais plus de chance d'en trouver une nouvelle à Saint Nicolas du Chardonnet qu'à la Procure; j'y allai donc et n'y ai trouvé que des scapulaires en étoffe, dans la boutique au fond de l'église: j'ai donc demandé à la tenancière de cette boutique si elle avait des médailles du scapulaire; réponse : "on n'a jamais vu de médaille faire des miracles"

  • L'Eglise Maronite est, je le crains, la plus latinisée des Eglises orientales catholiques.

    Les paroles de la liturgie lui sont propres, mais le déroulement de la Messe est copié sur la Messe latine, notamment la position face au peuple du célébrant. On dirait que cette Eglise se glorifie de copier en tout l'Eglise Latine, même dans ses réformes contestables.

    Le Patriarche maronite accepte de porter le Titre de "Cardinal", quand d'autres le refusent en exigeant que le titre de Patriarche soit considéré comme équivalent.

    Le Patriarche maronite Raï place donc "Cardinal" avant "Patriarche" et se fait appeler Cardinal Patriarche Raï, ce qui dévalorise quand même le titre qui le fait chef de son Eglise...

  • il y a pourtant eu de nombreux patriarches orientaux cardinaux
    l'un d'entre eux, le cardinal Agagianian, "entra pape au conclave" aprés la mort de Pie XII
    ils sont considérés aujourd'hui comme membres du collège des cardinaux-évêques sans être titulaires d'un diocèse suburbicaire
    outre le palestinien saint Pierre, il y eut pendant le premier millénaire un certain nombre de papes orientaux

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