Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mercredi de la Passion

Christe redemptor pius animarum, exaudi gemitus flentium,
. Et miserere.
. Qui caput tuum arundine caesum in cruce vis esse porrectum, ut mundus per hoc salvaretur,
. Et miserere.
. Qui sputa, probra, spinarum coronam, lanceam, et sepulturam sustinuisti nostri causa,
. Jam miserere.
. Qui cruce tua mundum redemisti; quique triumphator inferni victor factus es supplicii,
. Jam miserere.
. Jam morte tua redemptis inspira, ut te sequamur in hac vita, teque fruamur in gloria,
. Jam miserere.

Ô Christ bon rédempteur des âmes, exauce les gémissements de ceux qui pleurent, et aie pitié.
Toi qui as voulu que soit offerte en sacrifice sur la croix ta tête qui avait été frappée par un roseau, afin que le monde soit sauvé, aie pitié.
Toi qui as enduré les crachats, les outrages, la couronne d’épines, la lance, et la sépulture à cause de nous, aie pitié.
Toi qui par ta croix as racheté le monde, et qui, triomphant de l’enfer, as vaincu le supplice, aie pitié.
Inspire à ceux qui sont déjà rachetés par ta mort de te suivre dans cette vie, et de jouir de ta présence dans la gloire. Aie pitié.

Telles sont les « preces » de l’office de tierce de ce jour dans le bréviaire mozarabe. C’est ce jour que les « preces » de l’office de sexte sont le texte qui, par on ne sait quel processus, s’est retrouvé dans un processionnal de Paris en 1824, avant d’être popularisé par Solesmes, avec un autre refrain : Attende Domine et miserere, quia peccavimus tibi (dans le bréviaire mozarabe c’est seulement « Et miserere »).

Les commentaires sont fermés.