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Vendredi de la deuxième semaine de carême

Dom Pius Parsch :

La messe d’aujourd’hui est encore dominée tout entière par le thème de la Passion. Les antiennes du matin et du soir ont aussi pour objet la Passion.

« Il fera périr misérablement ces misérables, et il donnera sa vigne à d’autres vignerons qui lui rapporteront du fruit en leur temps » (Ant. Bened.).

« Ils cherchaient à l’arrêter, mais ils craignaient le peuple, parce que le peuple le considérait comme un prophète » (Ant. Magn.).

Nous devons ressentir, aujourd’hui, la tragédie du peuple juif qui, après avoir été le peuple élu, fit mourir son Messie.

Screenshot_2021-03-04 GregoBase - Malos male perdet.png

L’antienne de Benedictus est complexe et sinueuse, comme si elle voulait embrasser toute l’histoire du peuple élu qui se trouve dépossédé de sa vigne au profit d’autres cultivateurs. C’est ce mot de cultivateurs qui domine, au milieu de l’antienne, tout en haut du mode. Du moins si l’on admet que nous sommes en 3e mode avant la toute fin de l’antienne, car on se dirait bien en 8e mode, et si tel est le cas les cultivateurs crèvent le plafond. Et le mot suivant, qui, est encore au-dessus, puisque ce qui importe est que les nouveaux vignerons produisent du fruit.

Screenshot_2021-03-04 GregoBase - Quaerentes eum tenere.png

L’antienne de Magnificat est en revanche très simple, mais elle met discrètement en valeur les mots importants : eum tenere, pour l’action, et prophetam, pour le personnage, ce qui souligne que celui que la foule « tenait pour un prophète » était bel et bien Le Prophète annoncé par Moïse.

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